Le prix du gaz baisse encore à partir de ce lundi 1er février. Cette cinquième baisse consécutive sera globalement de 1,9%. Elle n'a rien de mystérieuse. Les tarifs réglementés, qui ont chuté de 12% en douze mois, suivent l'évolution des coûts d'approvisionnement d'Engie. Ces coûts sont définis par une formule qui intègre les indices des marchés de gros - principalement ceux des Pays-Bas et français - et collent à ceux du pétrole. Cette bonne orientation ne va pas profiter également à tous. Elle ne sera que de 0,6% pour les foyers qui n'utilisent le gaz que pour la cuisine. Le bonus sera de 1,3% pour ceux qui l'utilisent pour l'eau chaude et la cuisson. Il sera enfin de 1,9% pour les ménages qui se chauffent au gaz. Concrètement plus vous consommez de gaz, plus vous bénéficierez du recul des prix de cette énergie.
On n'a pas toujours l'impression que ces annonces de baisses se retrouvent dans nos factures. Les impressions des consommateurs sont souvent pertinentes. En janvier, l'annonce d'une baisse du prix du gaz de 2% a été accompagnée de beaucoup d'effets d'annonces, et bien sûr d'espoir des consommateurs. Sauf qu'au final, ce coup de pouce au pouvoir d'achat a été quasi intégralement dévoré par la hausse de la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN). Cette nouveauté fiscale a augmenté de 60% en quelques mois. Cela dit, l'annonce de février sera réellement effective pour les 6,4 millions de foyers français qui utilisent le gaz. Ils bénéficieront concrètement des baisses détaillées ci-avant.
Les prix du pétrole, du gaz, des matières premières chutent. Les baisses vont-elles se poursuivre ? Si les baisses déjà engrangées ne devraient pas être trop grignotées, nous ne sommes pas à l'abri de quelques nouvelles irruptions tarifaires. D'ailleurs, dès le 1er avril, la Commission de régulation de l'énergie devrait augmenter celles d'acheminement du gaz. Une hausse que les industriels répercuteront sur nos factures. La fécondité de nos taxes en tout genre est telle qu'elles représentent déjà 37% de nos budgets en énergie.
Après Areva, c'est au tout de Vallourec de solliciter l'aide de l'État. L'entreprise a besoin d'un milliard d'euros. C'est la débandade dans le secteur de l'énergie.
03/20 à Paris Habitat. Le premier bailleur social de France qui construit peu, travaille pas beaucoup plus et surpaye ses directeurs, s'est permis d'augmenter ses effectifs de 3% et ses salaires de 20%. Une autre facette de la crise du logement à la française.
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