Le dossier de RTL sur le laxisme de l’État, en partenariat avec Capital, démontre que nous n’avons collectivement pas pris la mesure du coût de ces nuisances. Prenons l’exemple des transports. La SNCF recense annuellement plus de 8.000 graffitis sur son réseau, mais à peine quelques dizaines de condamnations. À la fin de l’année, cela se traduit par une facture globale toutes dégradations confondues de 35 millions d'euros. À la RATP, la note uniquement pour les tags est déjà de 20 millions. Ces dépenses on les retrouve dans le prix de nos billets de transport. En parlant de tags, le cas parisien est insupportable. Quelque 1.500 mètres carrés sont dégradés au quotidien. Pour faire nettoyer leur espace public, les contribuables parisiens payent 4,5 millions d'euros par an. Une contribution qui augmente de 20% tous les trois ans.
C’est une charge qui touche l’ensemble du pays. Au-delà de l’irritation quotidienne, il faut bien voir que ce vandalisme est un frein à la bonne marche de notre économie et à notre pouvoir d'achat. Quand Roubaix (80.000 habitants) ramasse tous les jours dix tonnes de détritus sur les voies publiques, c'est un budget qui ne va pas aux écoles. Quand Cannes consacre un million d'euros par an pour offrir un visage présentable à ses visiteurs du monde entier, c’est autant d’argent en moins pour les crèches ou les foyers de personnes âgées. Quand l'Union des HLM règle une facture annuelle de 25 millions pour corriger les dégradations dans ses immeubles, c’est autant de nouveaux logements en moins.
Outre ces coûts visibles, il y en a de plus cachés. Ces dommages pénalisent en premier lieu l’économie du tourisme, l’un des atouts de la France. Paris n’est qu'au vingt-quatrième rang dans les classements internationaux des grandes métropoles pour la propriété. Il faut dire que 6.000 tonnes de crottes et 350 de mégots par an, c’est cher à nettoyer et peu séduisant pour les touristes. C’est répulsif aussi pour les investisseurs. Marseille a perdu l’organisation d’une manifestation planétaire (la Coupe de l’America) à cause de l’insalubrité de son espace public. À l’arrivée, tout cela se traduit par un appauvrissement collectif.
- Le démantèlement d'Areva va s'accompagner d'une recapitalisation par l'État à hauteur de 5 milliards d'euros.
- Peugeot Scooter relocalise une partie de sa production chinoise dans le Doubs. C'est une décision du nouveau propriétaire indien, Mahindra.
14/20 à Axelle Lemaire. La ministre en charge des Nouvelles technologies a envoyé les vœux les moins chers du gouvernement : 3.000 euros. C’est une start-up qui a réalisé ses cartes numériques.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte