On parle beaucoup de déficits excessifs et de réduction des dépenses. Finalement, il semble que le gouvernement se prépare à réviser à la baisse son plan d'économie. L'équation initiale était simple. Le postulat de base du président Macron, c'est 60 milliards d'euros d’économie, la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires et de profondes ruptures avec les pratiques des trois derniers locataires de l'Élysée. Dès juillet dernier, le gouvernement annonçait moins de dépense publiques pour financer 10 milliards de baisse d'impôts et tenir le déficit sous la barre des 3%. Pour remplir ces promesses, il faut couper 20 milliards dans le train de vie de l'État et des collectivités. Lundi 18 septembre, on a découvert que le projet de loi de Finances pour 2018 sera moins rugueux que prévu et que les coupes se limiteront à un total de 16 milliards et au maintien du nombre de fonctionnaires.
Les groupes de pression les plus radicaux, les rentes de situation et le clientélisme de tous bords seront préservés des efforts de bonne gestion annoncée. Du coup, la grogne qui monte devrait rapidement baisser d'un cran. Les rafales d'augmentations budgétaires annoncées par les ministres de l'Éducation, de la Recherche, de l'Intérieur, de la Santé ou de la Culture - avant même que soient définis les missions et l'organisation de nos grands services publics - démontrent que les pratiques du vieux monde, celles de la vieille politique, sont toujours d'actualité.
Les 4 milliards que le Budget ne récupérera pas correspondent exactement au surplus de recettes impôts et TVA espérées d'un regain de notre activité économique. On passerait de 1,5% de croissance à 1,7%. Une progression qui fait pile-poil 4 milliards. Face au turbo des promesses de campagnes, le tortillard du réel, qui va de cagnotte en cagnotte, reste bien sur ses rails.
- Le géant du jouet Toys"R"Us (1.600 magasins dans le monde, 50 en France) pourrait se déclarer en faillite avant Noël, selon le Wall Street Journal.
- Le succès des cars Macron ne se dément pas : +22% au deuxième trimestre.
13/20 à Terraillon. L'entreprise française - qui, sous la direction de Bernard Tapie, un temps occupa l'actualité - va commercialiser une balance connectée capable de reconnaître les aliments et leur valeur nutritive.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte