Au terme d'un match plus disputé que le papier ne le laissait supposer, l'Olympique lyonnais s'est incliné après avoir eu plusieurs fois l'occasion d'ouvrir le score. Les hommes de Rémi Garde peuvent nourrir quelques regrets.
Une double occasion à la 27e minute et c'est le tout Gerland qui a retenu son souffle. D'abord par une superbe ouverture de Tolisso pour Malbranque, qui après un contrôle dans la course a pu frapper et obliger Buffon à se détendre pour dévier en corner.
Sur cette même action, Briand, après avoir hérité du ballon juste devant le portier italien, n'as pas pu ajuster un lob de dernière minute finalement mal ajusté.
Côté Juve, que l'on annonçait bien au dessus de son adversaire du soir, le seul coup franc mal botté de Pirlo en début de rencontre aura suffit à donner espoir aux Lyonnais, ragaillardis d'avoir vu la star à la faute.
Mais juste après la double occasion des Gones peu avant la demi-heure de jeu, la Juventus a quand même rappelé qu'elle avait dans ses rangs des joueurs capables de faire la différence à tout moment.
Pirlo, maître à jouer quoi qu'il en soit, a d'ailleurs montré toute sa qualité de pied en lançant Tévez dans le dos d'une défense peu attentive.
L'Argentin, en bout de course, a touché le ballon qui partait tout droit au fond sans la très bonne sortie d'Anthony Lopes, décisif avant le dernier quart d'heure maussade du premier acte.
Démystifiée, la Vieille Dame a souffert au retour des vestiaires devant des Rhodaniens volontaires mais pas assez inspirés dans le secteur offensif. Multipliant les fautes dans ses 40 mètres, la Juve s'est exposée aux coups de pied arrêtés malheureusement mal exploités de la part des hommes de Rémi Garde, excepté celui tiré par Umtiti et mis en corner par Buffon.
Après l'heure de jeu, les coéquipiers de Paul Pogba ont accéléré les choses mais se sont heurtés au jeune gardien lyonnais qui, une nouvelle fois, s'est tout à fait montré à la hauteur en sortant miraculeusement une tête de Briand qui avait dévié un coup franc de Pirlo.
Et comme l'histoire d'un tel match se répète a l'infini, les Gones ont payé leur manque de réalisme en fin de rencontre. Plus volontaires à défaut d'être réellement dominateurs, les Lyonnais n'ont pu que constater, impuissants, qu'à trop manquer le coche on en paye le prix.
Après un énième coup franc d'Andrea Pirlo, Bonucci a hérité du cuir qui avait échappé à Pogba pour crucifié Anthony Lopes et les Lyonnais, abattus. La Juve s'impose "à l'italienne" et fait le travail minimum pour mettre toutes les chances de son côté en prévision du match retour qui aura lieu le 10 avril prochain, à Turin.
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