PSG - Guingamp : revivez le direct commenté de la rencontre

La question du jour en Ligue 1 est de savoir de quelle manière le Paris Saint-Germain va se racheter auprès de ses supporters à la suite de son élimination en Coupe de France, à domicile, face à Montpellier. En effet, le PSG a subi une claque en étant éliminé d'une compétition qu'il avait ambitionné de remporter pour tenter le doublé national, et le déplacement à Guingamp devra servir à rétablir la suprématie du champion de France.

L'équipe a su rebondir à chaque fois après ses défaites

Le 4 décembre 2013, , alors que Laurent Blanc avait choisi de faire reposer certains cadres. , les joueurs avait rétabli leur statut de rouleau compresseur , avec un . Le 10 décembre, alors que la qualification en 1/8e de finale de la Ligue des champions est assurée, Blanc redonne leur chance aux remplaçant à Lisbonne, et .
Ébranlé, le PSG remet les pendules à l'heure à Rennes avec une victoire 3-1, en patron, sans forcer. En 10 jours, Paris avait montré sa capacité à rebondir et  à se ressaisir après un faux pas. Mais, et c'est plus inquiétant, le PSG montrait alors que son banc était loin d'être au niveau de ses titulaires.

Sans sa colonne vertébrale, Paris vacille

 Thiago Silva- Alex-Thiago Motta-Zlatan Ibrahimovic, un quatuor que Leonardo avait recruté pour renforcer le PSG, non seulement sur le plan technique, mais aussi pour insuffler cette fameuse "culture de la gagne" qui manquait alors au club de la capitale. Avec le temps, il semble le Brésilien avait visé juste. Si Silva est devenu le capitaine, Motta est devenu la plaque tournante et le dépositaire du jeu. Alex pour sa part est le parfait complément de son compatriote brésilien dans l'axe défensif, alors que Zlatan marche sur ses adversaires et dégage une confiance contagieuse.
Quand ce quatuor joue Paris est invaincu. Mais surtout, Paris vacille lorsque les joueurs en question sont mis au repos. Les remplaçants, et ça s'est vu contre Montpellier, sont pour le moment incapables de maintenir le cap dans le plan de jeu. Ménez et Lucas ont montré qu'en l'absence des "patrons", ils pouvaient vite sortir du rang et retomber dans leurs travers en portant trop la balle et en négligeant le pressing à la perte du ballon. Deux défauts que n'a pas Lavezzi, et c'est pour cela que sa présence est préférée à celle des deux ailiers, pourtant plus talentueux. Pour filer droit, le PSG a a besoin de ses cadres, et c'est ce petit bémol qui reste à gommer pour que le club passe un cap et devienne l'égal des plus grands.