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PSG-Gazélec Ajaccio : le choc des extrêmes
PRÉSENTATION - Une semaine après sa victoire à Lille, le PSG dispute face au promu corse son premier match de la saison au Parc des Princes. Coup d'envoi 21h00.
L'ailier brésilien Lucas Moura (PSG) lors d'un match amical à Vienne, le 12 juillet 2015
Crédit : CHRISTIAN BRUNA / AFP
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Tout oppose les deux adversaires pour l'affiche de clôture de la 2e journée de Ligue 1. Le richissime tenant du titre PSG accueille au Parc des Princes le Gazélec Ajaccio, promu et plus petit budget de l'élite, dimanche 16 août (21 heures).
Il suffit de jeter un coup d’œil sur les ressources financières des deux équipes (près de 500 millions d'euros pour le PSG des Qataris, 14 millions pour le promu corse) pour mesurer le gouffre abyssal qui les sépare. Parisiens et Ajacciens ne boxent assurément pas dans la même catégorie et le suspense pourrait ne pas durer très longtemps dans l'antre de la Porte de Saint-Cloud.
Tout le monde voit déjà le Gazélec bon dernier
Olivier Miniconi
Si les logiques économique et sportive sont respectées, le triple champion en titre ne devrait faire qu'une bouchée du GFCA. Et ce n'est pas son début de saison en fanfare (Trophée des champions, victoire 0-1 à Lille en L1 à 10 contre 11) qui peut rassurer son adversaire d'un soir. Dans ces conditions, difficile d'envisager une performance d'Ajaccio, qui se débattait avec le statut amateur il y a tout juste trois ans et découvre la Ligue 1 pour la première fois de son histoire.
"Tout le monde voit déjà" le Gazélec "bon dernier", s'est d'ailleurs amusé son président Olivier Miniconi avant le coup d'envoi de l'exercice 2015-16. Pour ne rien arranger, le "Gaz" est toujours privé de son expérimenté défenseur central Jérémie Bréchet, sa pièce maîtresse la saison dernière en Ligue 2 : avec lui, Ajaccio n'a encaissé que 20 buts en 28 matches, contre 17 lors des 10 rencontres de championnat disputées en son absence.
Bref, tout plaide en faveur d'un match à sens unique, avec un score fleuve à la clé. Angel Di Maria, qui sera présenté au public parisien avant le coup d'envoi, ne sera toujours pas opérationnel mais Laurent Blanc, qui ne peut pas non plus compter sur Zlatan Ibrahimovic, est tout heureux de pouvoir compter sur son régulateur Thiago Motta. L'Italien souhaite toujours quitter la capitale mais sa prestation à Lille n'a fait que renforcer la conviction des décideurs parisiens qu'il restait indispensable dans l'animation du jeu. Encore une mauvaise nouvelle pour le Gazélec.
