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Dortmund-PSG : pourquoi le PSG est l'équipe la plus forte de cette fin de Ligue des champions
Le PSG, qui se présente en demi-finale de Ligue des champions face à Dortmund ce mercredi 1er mai, semble armé, prêt, et déterminé. De quoi y voir un favori du plateau toujours en lice.
Les footballeurs du PSG Kylian Mbappé et Goncalo Ramos le 27 avril 2024
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
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Le "classique" européen Bayern Munich-Real Madrid a inauguré le dernier carré de la Champions League, avant le match Dortmund-PSG ce mercredi 1er mai.
Deux belles affiches, et un favori des bookmakers : le Real Madrid (même si la demi-finale aller s'est conclue mardi soir sur le score de 2-2). Une supériorité autant due à la qualité de l'équipe madrilène qu'à son aura incomparable sur la scène européenne. Pourtant, et parce que la vérité du mois de mai n'est pas celle des mois de décembre et même de février, il n'est pas incongru de penser que le Paris Saint-Germain est finalement la meilleure équipe de ce plateau final.
Car si l'équipe parisienne a commencé la compétition dans la peau d'un outsider, après la refonte de l'effectif durant l'été, le travail de fond (qui a mis du temps à se faire voir) mis en place par Luis Enrique est en train de porter ses fruits.
Tout ne passe pas (plus) par Mbappé
Ainsi, battu au match aller des quarts de finale par le FC Barcelone au Parc des Princes (3-2), les divers spécialistes étaient certains d'une chose : le salut des Parisiens passait obligatoirement par un grand Kylian Mbappé. Mais c'était sans compter l'identité naissante de cette équipe.
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LA QUOTIDIENNE - Dortmund-PSG : faut-il craindre un excès de confiance chez les Parisiens ?
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Oui, le capitaine de l'équipe de France a planté un doublé. Mais ce sont aussi et surtout Barcola, Vitinha, Dembélé qui ont fait sauter le verrou catalan. Kylian Mbappé a été important, mais il n'a pas été l'alpha et l'oméga du jeu parisien. Et ça, c'est une (r)évolution. Car les adversaires du PSG vont désormais devoir s'occuper de plusieurs menaces, quand il ne fallait "que" museler Mbappé, il n'y a encore pas si longtemps.
La confirmation est arrivée quelques jours plus tard, quand le PSG offrait une démonstration en première période face à l'OL, avec Mbappé sur le banc. Cette équipe a donc plusieurs cordes à son arc, et les flèches décochées peuvent être mortelles.
Si on se réfère encore au match retour face au FC Barcelone, on se rappellera que les Catalans ont ouvert la marque, obligeant le PSG à remonter deux buts pour aller en prolongation. Et on a vu beaucoup trop de fois les Parisiens sombrer mentalement dans ce genre de rencontre pour ne pas imaginer un effondrement.
Un mental solide, un groupe soudé
Et là encore, ça, c'était avant. Certes, il y a eu l'expulsion d'Araujo, mais elle est consécutive à une action pleine de culot de Bradley Barcola. Et la gestion par la suite du surnombre a été remarquable coté Paris, signe d'une maîtrise collective, mais aussi mentale. Il n'y a plus de traumatisme de la remontada, de l'élimination contre Manchester United, ou du blitz mené par Benzema en 2021 avec le Real.
Ce PSG, à l'image d'un Marquinhos redevenu solide, là où on l'a tant vu fébrile depuis plusieurs années, est apparu solide mentalement. Il ne doute pas beaucoup. Et c'est sans doute grâce au travail de Luis Enrique, qui s'applique à entraîner tout le monde dans l'aventure collective, et travaille beaucoup avec un préparateur mental.
Une gestion mentale à souligner, tout comme la gestion physique d'un groupe. Car en ce mois de mai 2024, le Paris Saint-Germain s'avance sans blessé ou presque, Kimpembé étant sur le flanc depuis le début de saison.
Depuis le retour de Nuno Mendes, le PSG est au complet et présente des postes quasiment doublés dans toutes les lignes, et l'entraîneur espagnol peut pianoter entre 23 joueurs, comme il aime à le rappeler.
On se retrouve ainsi en fin de saison, à l'heure où tout se joue, avec des joueurs qui sont tous impliqués, prêts à répondre aux demandes tactiques de Luis Enrique, et sans aucun traitement de faveur. Un cocktail des plus efficaces et redoutables.
L'effectif est peut-être imparfait, mais à l'image d'un Real sans avant-centre de métier, l'investissement de chacun comble les manques, et rend l'équipe dense. Alors si on ne veut pas croire que ce PSG est sur le papier le plus fort au niveau de la dynamique globale, il est plausible de le penser plus prêt qu'il ne l'a jamais été à affronter les obstacles qui se dressent face à lui.
