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Coupe du Monde 2018 : quand Djorkaeff replonge dans la "Boîte à souvenirs" de 1998
RENCONTRE - À l'approche de la Coupe du Monde de football en Russie, la journaliste Isabelle Langé ouvre la "Boîte à souvenirs". Vingt ans après leur sacre, les vingt-deux de l'équipe de France 1998 réagissent aux chroniques qui leur étaient dédiées à l'époque.
Youri Djorkaeff, le 29 août 2014
Crédit : AFP / Archives, Valéry Hache
C'est Youri Djorkaeff qui a ouvert la "Boîte à souvenirs" ce mardi 5 juin, à moins de dix jours du coup d'envoi de la Coupe du Monde de football en Russie. En 1998, Isabelle Langé, journaliste au service des Sports de RTL, avait rencontré l'attaquant offensif des Bleus futurs champions du monde et son père.
"Ils ont le même sourire, le même regard, et surtout le même talent. Trente-deux ans après son père Jean, Youri Djorkaeff s'apprête lui aussi à disputer une Coupe du Monde. Ancien international de l'équipe de France de football, Jean - dit "Chouki" - est fier de son fils. Parce qu'il sait que le parcours a été semé d'embûches avant de se faire un prénom", racontait Isabelle Langé en 1998.
"Ce n'est pas facile de passer après le père, parce que j'avais une certaine réputation. Il a dû en entendre souvent dire : 'Ah ton père, ceci et cela'. Cela n'a pas été facile pour lui. Il ne fallait pas qu'il soit bon, mais très bon", disait Jean Djorkaeff à l'époque.
Un fils avec lequel le père était très exigeant. Même s'il laissait son cadet sortir comme tous les jeunes de son âge, il fallait être sur le pied de guerre tôt le matin.
Vingt ans après, Youri Djorkaeff évoque son père : "Ce n'est pas un grand parleur, mais il dit des choses intéressantes (...) Les mots sont comptés, mais j'aime beaucoup les intentions qu'il a".
