Coupe du monde de rugby 2015 : les "coiffeurs" français doivent ramener le bonus offensif contre la Roumanie

PRÉSENTATION - L'équipe de France, remaniée pour l'occasion, doit se défaire avec la manière et le bonus offensif d'une faible équipe de Roumanie pour entrevoir sereinement l'avenir dans cette Coupe du monde.

Yannick Nyanga, en 2014 sous le maillot de l'équipe de France

Crédit : AFP

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En sport, c'est bien connu, les statistiques n'existent que pour s'effacer. Le passé, lui, ne compte jamais dans la bouche des sportifs de haut niveau. Seulement voilà, rares sont les arguments qui pourraient aller dans le sens d'une surprise. La Roumanie, qui n'a plus battu la France depuis 25 ans, n'est absolument pas taillée pour titiller les hommes de Philippe Saint-André. Ce n'est pourtant pas la teneur du discours du sélectionneur des Bleus, qui n'a strictement aucun intérêt à le faire savoir (si cela est bien nécessaire), aux remplaçants qui fouleront la pelouse du stade Olympique de Londres, ce mercredi à 21h.

Après sa victoire face à l'Italie pour son entrée dans la compétition, l'équipe de France doit poursuivre avec un second succès pour s'ouvrir les portes des quarts de finale, déjà conditionnés il y a quatre ans à l'obtention du bonus offensif. Car telle est la mission des 15 qui affronteront la Roumanie. La manière, qui a manqué face aux voisins transalpins, est attendue à bon port. Les essais aussi. Pour ce match qui n'a rien d'une affiche prestigieuse, des leçons seront tout de même tirées Le groupe bleu est-il assez solide ? Possède-t-il les alternatives nécessaires pour varier les systèmes et répondre à toutes sortes de problématiques ?

De la vitesse chez les flankers

Face à la Roumanie, qui selon les chiffres n'a presque aucune chance de faire vaciller les Bleus, les jambes seront à l'étude. Celles de Yannick Nyanga et de Fulgence Ouedraogo au premier plan. Si la tactique qui sera mise en place ce mercredi n'a pas officiellement été déclarée, la composition d'équipe (avec les centres Fofana et Fickou, notamment) laisse clairement entendre que les sprints seront légion. Pour faire face à un bloc qui n'aura d'autre choix que le défi physique, étirer au maximum le jeu, en mettant la passe et les courses au cœur des mouvements collectifs semble être la ligne directrice fixée par Saint-André. Avec 4 essais au minimum dans la besace.

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