7 min de lecture
Jacques Séguéla au Palais de l'Élysée en 2011
Il a conseillé François Mitterrand en 1974, 1981 et 1988, a été proche de Nicolas Sarkozy et a œuvré pour des chefs d'Etat Africains, Polonais ou encore Israéliens: Jacques Séguéla est, aujourd'hui encore, l'un des communicants les mieux placés lorsqu'il s'agit de parler du milieu politique. Stéphane Bern lui "rendait hommage" en quelque sorte ce matin dans son émission en lui consacrant l'une de ses énigmes, puis en s'entretenant en direct au téléphone avec lui.
L'occasion pour Jacques Séguéla de revenir sur les moment forts de sa carrière et de nous rappeler, exemples à l'appui, "la règle des quatre "s"": "Silence, simplicité, sincérité et sensibilité." Une règle qui, selon lui, assure une bonne communication aux hommes et aux femmes politiques qui la respecte. (réécoutez l'extrait en haut de la page)
Pour vous divertir, toutes générations confondues, l'équipe de l'émission vous propose un nouveau jeu qui vous emmène des rois de France aux rois de la pop, des trésors de nos villages aux trésors de la chanson, du cinéma, de tout ce qui fait le patrimoine... avec des stars que nous prenons chaque jour au téléphone pour débriefer vos réponse !
Quatre nouvelles énigmes au menu ce matin, et quatre chances de gagner des cadeaux ! Pour cela, dès que vous croyez avoir la bonne réponse à l’énigme, envoyez un SMS au 64900 (0,35cts/sms) avec le mot clé "JEU" suivi de votre réponse. Vous passerez peut-être à l’antenne afin de la vérifier avec Stéphane Bern et un invité qualifié.
Retrouvez Stéphane Bern dans A La Bonne Heure ! du lundi au vendredi de 11h30 à 12h30, sur RTL, pour une émission spéciale confinement.
"Et si nous commencions cette émission en racontant quelques épisodes de la vie d’une femme qui fut sans doute l’une des femmes les plus brillantes de l’histoire, une femme qui fut à la fois l’honneur des femmes, l’honneur de la science et l’honneur de la France.
Et pourtant, elle n’est pas d’origine française mais polonaise. Elle est née à Varsovie. C’est là qu’elle commence ses études, mais les postes les plus prestigieux de l’université sont interdits aux femmes. Elle part donc pour Paris ou vit déjà sa sœur qui l’héberge un temps avant qu’elle ne trouve une petite chambre mansardée dans le quartier latin.
C’est au cours d’une soirée qu’elle rencontre celui qui va devenir son mari et avec qui elle va travailler, d’égal à égal. Il n’est encore que chef des travaux de physique à l'École municipale de physique et de chimie industrielles et elle n’est pas encore agrégée de sciences physiques, ce qu’elle deviendra en 1897, un an après la naissance de sa fille Irène.
Mais elle ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. Elle cherche un sujet de thèse. Et c’est ainsi qu’elle s’intéresse aux travaux d’Henri Becquerel qui en faisant des recherches sur la fluorescence des sels d’uranium avait découvert un rayonnement. Mais d’où provenait-il ? C’est ce qu’elle va tenter de comprendre.
Ses recherches lui montrent que l'intensité du rayonnement est proportionnelle à la quantité d'uranium présent dans l'échantillon. Aucune influence ni des combinaisons chimiques, ni de la température, ni de quelque élément extérieur. … C’est bien d’une transformation spontanée qu’il s’agit et qui dégage de l’énergie sous forme de rayonnement.
Un soir après avoir couché sa petite Irène, elle retourne au laboratoire - en réalité une sorte de hangar ouvert à tous les vents. Elle y a laissé, dans la journée, une éprouvette dans laquelle elle a placé un peu de chlorure de radium qu’elle est parvenue à extraire … Et miracle, quand elle la retrouve le soir venu, l’éprouvette luit, irradie, comme si une lumière avait été placée à l’intérieur … Cette découverte, c’est une révolution, pour la science, pour la physique pour l’humanité. Une révolution médicale aussi puisque la guerre contre le cancer est lancée …
Mais qui est cette scientifique géniale qui, fait unique dans l’histoire de la science reçut deux Prix Nobel ?"
La réponse: Marie Curie.
Au téléphone pour en parler avec nous: La réalisatrice et dessinatrice Marjane Satrapi, auteure du film Radioactive, consacré à la vie de la célèbre scientifique. Très réussi, le long métrage, sorti dans les salles juste avant le confinement, est maintenant disponible en VOD.
Radioactive
Crédit : réal. Marjane Satrapi
"Au service militaire, il était de la même promo que Philippe Labro,
Just Jaeckin et Jacques Weber. Je vous dis ça pour situer à peu près l’âge de
la personnalité dont j’aimerais maintenant vous faire deviner le nom.
Il est né à Paris mais de son enfance passée à Perpignan, il a toujours
conservé une pointe d’accent méridional qui lui donne un peu de cette faconde
qui l’a beaucoup servi dans sa vie, en tout cas dans sa vie professionnelle.
Ses parents étaient médecins, mais comme il échoue une première fois au
bac, ils l’orientent vers des études de pharmacie. Il les réussit parfaitement passe
même un doctorat, mais son contact avec le monde de la santé s’est à peu près arrêté
là.
C’est qu’il a réussi à se faire sponsoriser pour aller étudier les
plantes médicinales du monde entier. Le voici donc parti pour un tour du monde
et quand il en revient il en tire un livre « la terre en rond » qui sera
un best seller.
Pas d’officine, donc, mais le voilà journaliste à Match puis à France
Soir. Mais comme il veut voler de ses propres ailes, Pierre Lazareff lui
conseille de se lancer dans un domaine encore assez inexploré en France, la
pub.
A l’époque, reconnaissons le, ça n’est pas très bien vu. Il en tirera
d’ailleurs un livre joliment
intitulé « ne dites pas à ma mère que je suis dans la
publicité, elle me croit pianiste dans un bordel »
Son premier coup d’éclat, c’est le détournement d’une photo du
Président de la République Georges Pompidou. On voit le président sur un bateau
Mercury et le slogan dit : « si nous nous acharnons à gagner
toutes les compétitions depuis 10 ans, c’est pour votre sécurité, Monsieur le
Président » … Fureur de Georges Pompidou qui décide de porter plainte
contre l’Express où devait passer la pub. Il faudra arracher toutes les pages
avant la mise en vente de l’hebdo, mais l’homme de pub s’est fait sa pub.
Des présidents, il en rencontrera d’autres, François Mitterrand ou
Nicolas Sarkozy dont il sera le conseiller en com … Il connaître aussi des
échecs, comme avec la campagne présidentielle de Lionel Jospin, il aura parfois
des phrases malheureuses mais il reste celui que l’on peut traiter de fils de
pub en étant certain de ne pas l’insulter.
Mais qui est-il ?"
La réponse: Jacques Ségéla.
Au téléphone pour en parler avec nous: Jacques Ségéla lui-même !
Jacques Séguéla
Crédit : AFP
"Comment définir ce que je
voudrais vous faire deviner maintenant ? Une personne ? Non Ce n’est
pas tout à fait un être de chair, même s’il a maintes fois été représenté dans
des dessins ou dans des tableaux. Un être conviendrait mieux, mais encore
faudrait-il le qualifier .. et tout de suite viendront les termes de maléfique,
de rusé, de trompeur , de sournois … Voyez, rien de bien gentil…On pourrait
dire aussi que c’est une idée, une croyance, une incarnation …
Son nom vient d’un mot grec qui
signifie littéralement, un déplacement vers le centre. Mais au figuré, arrivent
les notions de tromperie, de calomnie, de division, de séparation, de ce qui
cause l’envie et la haine … Pas étonnant que le latin chrétien ne se soit
emparé d’un mot aux significations aussi riches qu'effrayantes
Il apparaît dans l’Ancien
testament, dans le Livre de Job. Dieu d’ailleurs n’a pas l’air de très bine le
connaître puisqu’il lui demande : tu es qui toi ? Mais enfin, c’est
lui qui demande que Job soit condamné plus durement que ce qui est prévu. Et il
le sera …
Dans les Evangiles, il prend la
forme d’un ange rebelle ou d’un ange déchu. C’est celui qui a trahi l’Eternel
et qui donc apparaît comme une sorte de contraire de Dieu.
Une multitude d’expressions
existent qui utilisent ce mot. Il peut être pauvre, bon, petit, avoir un
avocat, posséder, une beauté envoûtante, on peut le tirer par la queue ;
l’envoyer loin de nous, l’avoir au corps … bref, il n’est jamais très
recommandable tout en étant à la fois terrible, excitant et même scandaleux …
Alors quelle est cette figure qui incarne quelque chose que l’on a envie
de repousser ?"
La réponse: Le diable.
Au téléphone pour en parler avec nous: L'écrivain Maxime Chattam, spécialiste des intrigues angoissante...
Maxime Chattam dans les locaux d'RTL en 2019
Crédit : Bernard Lehut
"Je vous ai déjà parlé ici même de
la braguette, du pantalon et de la cravate, j'aimerais à présent persévérer
dans cette petite histoire du vêtement. Un vêtement plus récent qu'on ne
l'imagine et victime d'un curieux retournement de l'histoire : en effet après
avoir symbolisé lors de sa création une forme de « libération », on
lui reproche parfois aujourd’hui d'être devenu un instrument
d'oppression ! A chacun son idée sur la question, mais nous ne sommes pas
là pour trancher ce débat. Laissez-moi plutôt vous raconter les débuts de cet
accessoire dont vous devez me donner le nom…
Une première
« version », très primaire, de ce vêtement existe dès
l'antiquité : des gravures découvertes dans des ruines grecques en
attestent ! Seulement : il consiste à l'époque en de simples bandes
de lins ou de cuir. Dans les siècles qui suivent, cet accessoire disparaît, carrément,
au profit d'une contraignante armature destinée à sublimer, celles qui la
porte mais qui en réalité les étouffe! Il faut attendre 1889 pour qu'un
premier progrès soit réalisé. Cette année là, dans les allées de l'Exposition
universelle de Paris, une ancienne communarde propose un corset d'un genre
nouveau : plus léger, scindé en deux partie et muni de bretelles !
L'invention s'appelle « Bien être » : ce n'est pas encore
parfait, mais l'on respire déjà beaucoup mieux. La libération est proche…
Vingt cinq ans plus tard, aux
antipodes de la planète et de l'échelle sociale, c'est une autre femme qui va
définitivement mettre au point ce vêtement. Un soir de l'année 1910, alors
qu'elle se prépare à aller au bal, une héritière new new-yorkaise refuse de se
laisser enfermer dans un carcan qui, en plus, déforme sa jolie robe !
Mary, c'est son prénom, son nom c’est Phelps Jacob, demande alors à ses
gouvernantes de lui apporter deux mouchoirs, un cordon, du ruban, une aiguille
et du fil. Et seule, elle se confectionne un dessous discret, confortable, qui
ne pèse rien.. et qui ne fait pas souffrir … Ça n'a l'air de rien comme ça,
mais c'est une véritable révolution !
Cent dix ans plus tard, l'invention de Mary n'a été que peu retouchée et
il s'en fabrique encore plus de quatre millions chaque jour ! Il paraît
cependant qu'elle a été beaucoup moins portée pendant le confinement et, comme
je vous le disais au début, les jeunes générations ont tendance à la dénigrer.
Mais je vais arrêter là ma description … Après tout qui suis-je pour donner mon
avis…"
La réponse: Le soutien-gorge.
Au téléphone pour en parler avec nous: Caroline Bailly, spécialiste de mode féminine.
Les soutien-gorge, invention française ?
Crédit :
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