En 1996, Guernot Rohr était l'entraîneur des Girondins de Bordeaux. Dans son équipe, il y avait notamment des joueurs dont on allait entendre parler deux ans plus tard lors de la Coupe du Monde 1998 : Christophe Dugarry, Bixente Lizarazu mais aussi Zinedine Zidane !
Ce dernier est arrivé à Bordeaux en 1992 et Guernot Rohr a tout de suite décelé un talent exceptionnel chez ce jeune footballeur de 20 ans à l'époque : "On a tout de suite vu sa technique, son adresse avec le ballon et son mental de jeune joueur ambitieux qui voulait faire sa place. On l'a vu arriver avec toutes ces qualités (...) C'était un joueur d'avenir", explique-t-il à Stéphane Bern avant d'ajouter : "Il a été l'un des meilleurs de l'équipe (...) et ce jeune 'Zizou' était vraiment très prometteur".
Concernant la facilité technique de Zidane, Guernot Rohr raconte : "Ce n'est pas seulement inné son talent pour le football, c'était aussi le fruit de son travail. Il avait une formation en tant que jeune joueur stagiaire aspirant à Cannes où il avait acquis les bases à 15 ans. A force de travailler, il a pu parfaire sa technique avec une grande vitesse d'exécution (...) Il avait aussi cette spécialité de coup de pied arrêté qu'il avait travaillé lors des entraînements, après la séance collective. Il gardait souvent le ballon pour pouvoir s'entraîner tout seul".
En plus d'être un bon joueur et un bon entraîneur aujourd'hui, Guernot Rohr rajoute une troisième qualité à Zinedine Zidane : "Un bon être humain, ce qui est quand même le plus important. Il avait les qualités du joueurs, de l'entraîneur qu'il a prouvé avec toutes ses victoire et aussi la sagesse qui ne l'a jamais quittée", conclut l'ancien footballeur allemand.
Nous vous proposons de (re)découvrir la séquence dans son intégralité ci-dessus...
Retrouvez Stéphane Bern et l'équipe de A La Bonne Heure ! du lundi à vendredi de 11h30 à 12h30 pour une émission spéciale confinement.
Pour vous divertir, toutes générations confondues, l'équipe de l'émission vous propose un jeu qui vous emmène des rois aux rois de la pop, des trésors de nos villages aux trésors de la chanson, du cinéma, de tout ce qui fait le patrimoine, et à la rencontre aussi de personnalités qui font l’actualité culturelle.
Quatre nouvelles énigmes au menu ce matin, et quatre chances de gagner des cadeaux ! Pour cela, dès que vous croyez avoir la bonne réponse à l’énigme, envoyez un SMS au 64900 (0,35cts/sms) avec le mot clé "JEU" suivi de votre réponse. Vous passerez peut-être à l’antenne afin de la vérifier avec Stéphane Bern et un invité qualifié.
Ce prodige, car c’en est un, voit le jour en juin 1972, dans l'une des plus
anciennes et des plus ensoleillées cités de notre pays. La famille, nombreuse,
n'est pas riche et vit loin des beaux quartiers mais l'amour ne manque pas et
les aînés veillent au grain. Dans le labyrinthe de béton où il joue avec ses
petits camarades, le plus jeune de la fratrie démontre vite des aptitudes
physiques époustouflantes. Contactés par des professionnels du milieu, les
parents hésitent longuement et finissent par le laisser partir. À 15 ans
seulement, leur dernier fils leur échappe mais ils le pressentent : un
grand avenir lui est promis !
La suite des événements leur
donne raison : Cannes, Bordeaux, Turin… Partout où il se
"produit", le jeune homme fait des miracles. Il n'est peut-être pas
le plus rapide mais sa technique exceptionnelle et sa prodigieuse intelligence
du jeu font de lui l'un des plus brillants sinon le plus brillant de sa
catégorie ! Comble de l'élégance : jamais aucun effort apparent dans
ses gestes. Une sorte de grâce nietzschéenne, c’est à dire du geste pur comme
débarrassé de tout travail, de tout apprentissage ou plus exactement qui fait
oublier le travail et l’apprentissage. Au faîte de sa carrière, "El
Maestro" possède son art comme personne et, mieux encore, il rend les
autres "meilleurs" ! Que demander de plus ?!
Sa sortie de scène, hélas, est
moins glorieuse qu'on aurait pu l’espérer. La faute à l'épuisement, à la
pression sans doute, mais aussi à un orgueil farouche et un sens de la famille
peut-être un peu trop poussé. Qu'a cela ne tienne ! Depuis quelques années
il s'est reconverti en meneur d'hommes et, avec quel succès, volant encore de
victoires en victoires ! D’où le rêve de nombreux français : le voir
revenir au bercail dans son nouveau rôle et soulever, une fois encore, le
trophée Jules-Rimet. De quel génie du sport vous ai-je
parlé ?
Réponse : Zinedine Zidane.
Au téléphone : Guernot Rohr, son ancien entraîneur chez le Girondins de Bordeaux.
C'est une
œuvre d'art qu'il faut trouver à présent. Une œuvre qui oblige à revenir sur
plus de 150 ans de mystères, de scandales, de censures et surtout de
fantasmes ! Tout au long de son histoire, cette toile provoqua bien des
émois, choquant aussi bien les puritains de la fin du 19e siècle que les "geeks" de la Silicon Valley ! Joli tour de force…
On ne sait absolument rien de la
conception de cette œuvre. Son auteur n'a fourni aucune explication ni sur son
inspiration, ni sur sa manière de procéder. Ce qui est certain en revanche,
c'est qu'il la livre à son commanditaire à la fin de l'année 1866. L'heureux
propriétaire est alors une figure du tout Paris : Un homme puissant et
intriguant, grand amateur de jeu et de femmes. Dès qu'il se trouve en
possession de l'œuvre, il l'entrepose dans sa salle de bain, derrière un petit
rideau vert. Drôle d’exposition pour une œuvre d’art ? Certes, mais c'est que,
malgré sa vie dissolue, le collectionneur est tout à fait conscient de
"l'indécence" ou du caractère provocateur de ce tableau…
Quelques années plus tard, criblé
de dettes, ce même homme est contraint de céder la fameuse toile !
Commence alors pour elle un curieux "tour d'Europe" : Elle
reste à Paris quelques temps, puis voyage en Belgique, en Hongrie, probablement
en Russie avant de revenir à Paris ! En raison de son caractère
licencieux, elle est généralement vendue sous le manteau puis
"cachée" sous des ouvrages plus anodins.
Le dernier
"particulier" à la posséder n'est autre que le célèbre
psychanalyste Jacques Lacan. Sa femme et lui décident d'en réserver la
jouissance aux visiteurs de leur maison de campagne et lorsque le couple
disparaît, l'objet du scandale est transféré au musée d'Orsay !
Depuis 1995, chacun est enfin
libre d'admirer cette œuvre qui fut pendant longtemps l'une des plus connues
mais aussi l'une des moins vues de son auteur. Récemment, un spécialiste a même
percé son grand secret en révélant le nom de la femme qui aurait servi de
modèle. Sans surprise, ce serait une maîtresse du premier propriétaire de la
toile, une ancienne danseuse , qui serait à l'origine du plus beau, paysage
intérieur de l'histoire de la peinture…
Explication : La femme qui a
servi de modèle était une ancienne danseuse du nom de Constance Quéniaux. Elle
a 34 ans quand le tableau est peint. Elle ne danse plus mais est l’une des maîtresses
du commanditaire du tableau, un riche égyptien du nom de Khalil Bey.
Réponse : L'origine du monde (1866) de Gustavec Courbet.
Au téléphone : L'animateur de Ça peut vous arriver sur RTL, Julien Courbet.
Maintenant, il faut deviner un mouvement culturel né il y a plus de 40 ans à New-York. Nous sommes
alors au milieu des années 70…
A cette époque, le disco fait
fureur dans les clubs mythiques de Manhattan. Mais dans les quartiers voisins,
plus populaires, l’ambiance est bien différente. Le Bronx, le Queens ou encore
Brooklyn ont des allures de zones de guerre où la violence règne. Pour leurs habitants, et surtout la jeunesse, un seul
moyen d’échapper à cette vie compliquée, le temps d’un instant : Les soirées de
DJs comme celles de DJ Kool Herc (considéré comme l’un des pionniers du
mouvement) qui ont lieu au 1520 Sedwick Avenue…
C’est une nouvelle façon de
concevoir la musique : Sur deux platines, le DJ mixe des disques qu’il
"scratche" et qui sert de base rythmique au mouvement dont on
cherche le nom ce matin.
Influencé par d'autres genres
musicaux comme le blues ou le jazz, ce mouvement culturel gagne peu à peu de
l’ampleur. Très rapidement, plusieurs groupes se forment et la concurrence fait
rage. Parmi eux : Les Brothers Disco, Grandmaster Flash ou encore les
Furious Five…
Il faut attendre 1979, pour que
le premier groupe issu de cette culture sorte un album. Il s’agit d’un
trio : Le Sugarhill Gang ! Son premier titre, clairement influencé par le
funk, est un véritable carton. Le single est même le premier du genre à faire
son entrée dans le top 40 américain. Au total, plus de 15 millions d’exemplaires vendus. Le mouvement est
propulsé au rang de culture planétaire. On le retrouve même dans un titre du
groupe punk anglais, The Clash, intitulé The Magnificent Seven en
1980…
Mais en réalité, c’est vraiment à
partir des années 90 que cette musique se répand partout dans le monde. En
France, c’est l’année 1991 qui signe les débuts de ce mouvement dans l’hexagone
…
Quant à l’origine de son nom,
elle est controversée. Il vient peut être de l’acronyme de "Rythme et poésie" ("Rythme And Poetry" en anglais) ou d’un verbe qui signifie "bavarder", "baratiner" en argot
américain. Alors, avez-vous trouvé le nom de ce mode d’expression artistique qui a
notamment puisé ses influences dans la culture parlée afro-américaine ?
La réponse : Le rap.
Au téléphone : Le rappeur MC Solaar.
Il y a bientôt 125 ans, le 28
décembre 1895, une trentaine de personnes assistaient à un événement
prodigieux. Blottis les uns contre les autres dans un café parisien,
incrédules, ils devaient se pincer pour croire à ce qui était en train de se
dérouler devant leurs yeux…
Une fois sur le trottoir, ils
n'avaient qu'une hâte : se jeter sur les passants et les inciter à
débourser un franc et à faire comme eux ! Cette journée extraordinaire et
tout ce qui en découla, on le doit à deux hommes, mi-ingénieurs, mi-artistes dont il faut donner le nom !
Ils sont nés dans la deuxième
moitié du 19e siècle, à deux ans d'intervalle. Encore enfants, alors
qu'ils jouent dans une grotte au bord de la Manche, ils se retrouvent coincés
par la marée montante. Terrorisés, craignant de mourir bientôt, les garnements
se promettent, s'ils en réchappent, de ne plus jamais se quitter et de tout
faire ensemble. Une fois sains et saufs, ils tiennent promesse : Non
seulement ils habiteront toujours sous le même toit, mais en plus ils
épouseront des sœurs ! Cette complicité, ils la mettent également en œuvre
dans le travail. Reprenant et améliorant l'entreprise du père, photographe de
métier, les deux lyonnais ne cessent de créer toutes sortes de
"techniques" nouvelles. A la fin de leur vie, ils auront déposé pas
moins de 200 brevets !
Mais leur coup de génie
intervient en 1894. Nos deux inséparables décident à cette époque de
s’intéresser à l'invention d'un certain.. Thomas Edison. Une invention qui fait
déjà grand bruit mais qu'ils vont considérablement perfectionner ! En
quelques mois seulement, ils en simplifient le principe et en modifient la
destinée : là ou l'américain proposait une distraction solitaire, les
français, eux, mettent au point une expérience.. collective !
De nos jours, le nom de ces deux
pionniers est connu de tous et dans le monde entier ! Leur inventivité
incroyable a donné naissance à ce qui est à la fois une puissante industrie et
un art majeur. Mais laissons le dernier mot, si vous le voulez bien, à Bertrand
Tavernier : Dans une très jolie formule, le réalisateur a dit un jour que ces
deux hommes avaient, tout simplement, "offert le monde au monde". Alors, qui sont
ces deux inventeurs au nom prédestiné ?
Réponse : Les frères Lumière.
Au téléphone : Thierry Fremaux, délégué général du Festival de
Cannes et directeur de
l’Institut Lumière à Lyon, la ville des frères Lumière.
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