"Pékin Express, la route des glaces" : comment le tournage s'est adapté au froid extrême du Kazakhstan

Pékin Express fait son retour, ce vendredi 7 novembre, à 21h10 sur M6. Depuis 21 ans, le programme emmène des candidats aux quatre coins du monde, toujours sous des climats chauds ou tempérés. Pour la première fois, l'émission présentée par Stéphane Rotenberg change de décor.

Direction le Kazakhstan, neuvième plus grand pays du monde, mesurant cinq fois la France. Les huit binômes vont affronter le froid, la neige et des épreuves inédites, promettant d'être l'édition la plus difficile jamais réalisée.

Au micro de RTL, Thierry Guillaume, producteur de Pékin Express, a précisé qu'il s'agissait d'une idée de la chaîne de tourner la nouvelle saison dans un pays "froid" : "[M6] nous en parlait depuis plusieurs années, mais je n'étais pas très chaud. Finalement, on s'est dit que c'était le bon moment pour cette 21ᵉ saison".

Un tournage "compliqué"

La production de Pékin Express a toutefois dû faire face à plusieurs soucis logistiques ou encore techniques : "Il y a eu un long travail sur la recherche de la destination parce qu'il nous fallait du froid, de la neige. Avec les conditions climatiques actuelles, c'est difficile de prévoir tout ça". 

Et d'ajouter : "Il fallait en même temps des routes et une densité de population, permettant d'accueillir les candidats. On a envoyé des gens en repérage juste avant le tournage aussi pour trouver les infrastructures hôtelières pour l'équipe. Pour les précédentes saisons, on trouvait les réservations en ligne. Le Kazakhstan n'est pas du tout développé. Les hôtels n'ont pas de page internet. Donc il faut vraiment aller sur place pour trouver des endroits pour héberger la production. Ça a été plus compliqué que toutes les autres saisons". 

Les cadreurs ont utilisé des sèche-cheveux portables

Thierry Guillaume, producteur de "Pékin Express"

Autres critères techniques, les changements de température entre l'extérieur et l'intérieur : "Le plus gros problème, pour nous, concernait les batteries des caméras. On est parti avec un stock inimaginable parce qu'en fait, le froid fait chuter la capacité des batteries. Ensuite, ça a été la condensation qui se formait sur le viseur et sur les optiques des caméras parce qu'il fait moins 25°C à l'extérieur et les voitures et les logements sont surchauffés à plus 30°C", explique le producteur.

"Ils surchauffent toutes leurs habitations et donc la caméra quand elle passe de moins 25°C à plus 30°C et vice et versa, elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Petite technique, les cadreurs ont utilisé des sèche-cheveux portables, afin d'enlever cette condensation sur les optiques", a précisé Thierry Guillaume, au micro de RTL. 

Les téléspectateurs découvriront huit binômes hauts en couleur : Nathalie et Charlotte (la mère et la fille), Kevin et Sophie (le couple de Carcassonne), Fabien et Missak (les collègues aides-soignants), Hélène et Catherine (sœurs et assistantes maternelles), Sonide et Raphaël (le frère et la sœur, séparés à la naissance), Francis et Philippe (les amis passionnés de moto), Claire et Eric (le couple de Belges) ainsi que Lyçaona et Marianne (le duo qui ne se connaissait pas avant de participer au programme).

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