La chronique de Laurent Gerra du 25 août 2025

Le week-end dernier ont eu lieu les traditionnelles universités d'été de la France Insoumise, des Ecologistes et du Parti Communiste. Arrivé en retard à cause d'une "grève surprise des camarades travailleurs de la SNCF", le numéro 2 du PCF, Olivier Marchais, revient sur l'événement : "Nos amis de la CGT Montpellier nous avaient prêté leur braséro, on en a profité pour faire griller des saucisses en parlant de la lutte des classes. Et pour les soirées, j’avais loué une machine à karaoké, on a chanté des chansons de Jean Ferrat et Yves Montand, mais puisque mon Fabien Roussel avait un coup dans le nez, il a confondu le temps des cerises et le temps de la p’tite prune, on a bien rigolé".

De son côté, en quête de crédibilité pour son budget 2026, le Premier ministre, François Bayrou, s'est lancé sur YouTube pour s'adresser directement aux Français. Mais alors que sa chaîne rencontre un succès mitigé et que s'organise une journée de blocage massif le 10 septembre, le Béarnais préfère voir le verre à moitié plein : "Si personne ne travaille le 10 septembre, les Français auront plus de temps pour me regarder sur 'FB Direct'. Car j’ai des projets pour ma chaîne: une émission d’humour avec des questions auxquelles je répondrai en très gros plan".

Patrick Sébastien était, il y a quelques semaines, au cœur d'une polémique après qu'une femme ait mimé une fellation sur lui, pendant l'un de ses concerts. Invité de la matinale RTL, le chanteur se défend et plaide une démarche artistique : "cette fellation mimée, c’était un hommage à MOSSIEUR Magritte et à son célèbre tableau "Ceci n’est pas une pipe". Parce que tu me connais ma Jade, sous la chemise bariolée du saltimbanque qui se fait pomper le dard pendant le refrain des Sardines, y a un artiste exigeant qui fait bouger les lignes de la création en questionnant la place de l’art dans la vie de la cité".