Isabelle Morini-Bosc dévoile son programme pour les fêtes de Noël

ÉDITO - Pour vous divertir pendant les vacances de Noël, la journaliste spécialisée dans la télévision vous propose deux programmes télé et une sortie au spectacle.

Bruno Guillon dans l'adaptation d'un "Chapeau de paille d'Italie" pour France 2

Crédit : SCARELLA Gilles - FTV

On connait les soldes de tous comptes, mais j'aimerais plutôt, moi, faire un solde de tous décomptes. Faire le solde des divers événements "épatants" qui vont arriver d'ici la fin de l'année, télévisuels notamment. Le compte-à-rebours a en effet commencé, et va se terminer par la nuit de Noël et ses traditions. Cette fois et redisons-le, ça sent vraiment le sapin pour les bonnes raisons. Espérons d'ailleurs que seul le petit Jésus sera sur la paille.

Cette mission dûment remplie, je vous retrouverai ensuite avec plaisir le 27 décembre, vous dont les réactions me sont impératives pour aller de l'avant sans trop regarder en arrière. Or donc, que faut-il absolument voir, prévoir ou savoir avant cette trêve des fêtes qui n'a souvent de trêve que le nom ? Et avant la reprise début janvier des classes et des crasses médiatiques ?

"Un chapeau de paille d'Italie" le 25 décembre

Notez tout d'abord le 25 décembre sur France 2 Un chapeau de paille d'Italie, une comédie de Labiche, ou plutôt une farce passant en force grâce aux comédiens : les animateurs de France 2. C'est aussi vraiment pour eux qu'il faut regarder, surtout pour un Bruno Guillon exceptionnel en rentier sur le point de se marier sans être à la noce, un bourgeois pas franchement sur le retour mais vraiment sur le qui-vive. Quel comédien, ce type. Bruno, il est de la race des grands, de ces acteurs à forte présence de l'âge d'or hollywoodien ou de Cinecitta. Et ce n'est pas le moindre mérite du metteur-en-oeuvre Olivier Minne d'avoir permis au trublion de Fun Radio de montrer l'étendue de sa palette, comme dirait Van Gogh... Idem pour Thierry Beccaro et Tex.

"L'Âge d'or des variétés : Les Carpentier" le 19 décembre

Autre temps fort : L'Âge d'or des variétés : Les Carpentier, une merveille dont on se demande pourquoi la chaîne a attendu un an et demi pour la programmer. Tout y est mieux que bien : pas de voix off, des fabuleux témoins ressuscitant ce passé sans passif, d'exceptionnels extraits pas tronçonnés, soit un merveilleux bonheur du jour qui nous laisse repulpés une fois le poste éteint ; avec juste un pincement au cœur devant des images pleines d'une forme d'insouciance perdue à jamais. Magnifique émission à revoir sans modération les 28 et 29 décembre.

Le spectacle des Triwap

Et parce que les fêtes permettent aussi parfois d'aller au spectacle, j'ai prévu de retourner voir celui du trio Robin, Palmade et Laroque qui, après l'Olympia, investissent le Zénith les 20 et 22 décembre prochains. Mais oserai-je l'avouer, c'est, cette fois, moins pour eux que j'y retourne que pour les Triwap, un autre formidable trio que les humoristes ont souhaité cette fois encore avoir en première partie de leur spectacle. On les comprend, vu que ce sont trois hommes à tout bien faire. Il s'agit en fait de chanteurs que j'avais découverts il y a un an au Théâtre Trévise. Parce que tous nos grands chanteurs sont en eux, ce qui ne les empêche pas d'avoir chacun (Martin, Manu et Pierre) une forte et folle personnalité.

Ils sont tout, ils font tout, vous dis-je : musiciens, humoristes, chanteurs, acteurs, et repreneurs de petits chefs-d'oeuvre comme La Tantina de Burgos. Partout le public les adule, les adore. Car partout ils passent, se dépassent, se surpassent, avec leurs grands corps minces et musclés juste ce qu'il faut, sans parler de magnifiques organes... vocaux. Mais qu'attend donc un magazine comme ActuaLity pour les inviter sur son plateau... Quand on a des garçons (irréprochables côté face et côté fesses) qui mouillent le maillot avec élégance comme ils le font, on les tient, on les soutient, on les retient. Et en cette période de crèches et de bon berger, osons le dire : on a quasiment l'impression qu'ils nous montrent la voie en nous faisant écouter les leurs, de voix. Doux Jésus.

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