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Fin de "L'émission pour tous" : "Cette émission n'a pas rencontré son public", dit le patron de France 2

RÉACTIONS - France 2 a décidé d'arrêter l'émission de Laurent Ruquier qui n'engrangeait pas assez d'audience.

Capture d'écran de "L'émission pour tous"

Crédit : France 2

L'annonce est tombée ce samedi : L'émission pour tous, présentée par Laurent Ruquier tous les jours de 18h30 à 20h depuis le 20 janvier dernier,est arrêtée. Les spectateurs ne pourront même pas profiter d'une dernière diffusion puisqu'elle sera remplacée dès lundi prochain par N'oubliez pas les paroles de Nagui.

"C'est un constat commun que l'on a fait avec Laurent Ruquier, explique Thierry Thuillier, patron de France 2, au micro de RTL. Les audiences ne sont pas au rendez-vous (moins de 7% de part de marché, ndlr), c'est incontestable. Et la tendance n'est pas bonne puisqu'on était plutôt orientés à la baisse cette dernière semaine."

"Donc l'objectif que moi j'avais fixé avec Laurent Ruquier qui était d'atteindre les 10% m'a paru, et je l'ai partagé avec Laurent qui était d'accord, inaccessible au mois de juin", ajoute-t-il.

Pas de pression de David Pujadas

Thierry Thuillier reconnait que la mauvaise audience de L'émission pour tous atteignait celle du journal de 20 heures présenté par David Pujadas, mais il affirme qu'il n'a subi aucune pression de la rédaction.

"Il est un fait que les résultats de l'access ont eu un impact négatif ces dernières semaines sur le journal mais il n'y a eu aucune pression de quelque autre que ce soit", déclare-t-il.

Un problème de chroniqueurs ?

Invitée du Journal inattendu de RTL, Nathalie Rheims a réagi à l’arrêt de cette émission, alors même qu'elle avait écrit un bon papier à sa première diffusion.

"Je trouvais que l'interaction avec le public était quelque chose de très novateur", explique-t-elle, en ajoutant moins aimer "le système des chroniqueurs".

"Si Laurent Ruquier avait poussé l'interactivité avec une forme d'application pour smartphone et tablettes pour que les gens puissent réagir en direct (...) en mettant des chroniqueurs un peu plus neufs, un peu plus jeunes, qui canardent un peu moins systématiquement sur les mêmes trucs (...) peut-être que ça aurait mieux marché", estime-t-elle.