Christian Louboutin : "J'étais un enfant un peu dingo qui dessinait des souliers"

Pour le créateur français, "un objet aussi petit qu'un soulier peut vraiment être une liaison entre deux personnes".

Christian Louboutin le 5 juillet 2016 à Paris

Crédit : SIPA

"J'étais un enfant un peu dingo qui dessinait des souliers", raconte Christian Louboutin

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La simple évocation du nom de Christian Louboutin suscite envie et fantasme. Voilà quasiment 25 ans que ses escarpins hauts perchés, ses ballerines et ses sandales habillent les pieds des plus grandes stars de la planète. De Madonna à Catherine Deneuve, en passant par Kate Moss, toutes craquent pour les courbes qu'il dessine. Un destin exceptionnel pour ce Parisien anticonformiste qui, à 52 ans, en voyant la vie en rouge, a d'ores et déjà marqué l'histoire de la mode.

Au mot chaussure, Christian Louboutin préfère le mot soulier. "Le mot chaussure est un peu trop générique. le soulier rappelle des références littéraires, plus justes et plus jolies", explique-t-il. Ses premiers modèles, il les a dessinés à l'âge de 11 ans. Il habitait alors près de l'ancien Musée des arts océaniens et africains. Il se souvient d'un dessin devant ce musée qui représentait un soulier de femme des années 50, très haut et barré de rouge. "Cela représente un soulier qui n'existe pas, donc on peut faire des choses imaginaires", raconte-t-il.

"Je dessinais beaucoup sur les tables des écoles. J'étais vraiment comme un enfant un peu dingo qui dessinait des souliers", poursuit Christian Louboutin.