Retrouvez Stéphane Bern et l'équipe de A La Bonne Heure ! du lundi à vendredi de 11h30 à 12h30 pour une émission spéciale confinement.
Pour vous divertir, toutes générations confondues, l'équipe de l'émission vous propose un jeu qui vous emmène des rois aux rois de la pop, des trésors de nos villages aux trésors de la chanson, du cinéma, de tout ce qui fait le patrimoine, et à la rencontre aussi de personnalités qui font l’actualité culturelle.
Quatre nouvelles énigmes au menu ce matin, et quatre chances de gagner des cadeaux ! Pour cela, dès que vous croyez avoir la bonne réponse à l’énigme, envoyez un SMS au 64900 (0,35cts/sms) avec le mot clé "JEU" suivi de votre réponse. Vous passerez peut-être à l’antenne afin de la vérifier avec Stéphane Bern et un invité qualifié.
La personnalité dont il faut trouver le nom est liée à l'un des épisodes les plus sombres de l'histoire de la République. Il y a un peu plus de cent ans il fut, bien malgré lui, plongé au cœur d'une affaire qui déchaîna les passions. Aujourd'hui encore son nom reste un symbole et on ne compte plus les œuvres qui s'inspirent de son calvaire...
Il naît en 1859 dans l'est de la
France. Dernier d'une fratrie de sept garçons et filles, ses parents sont aisés
et il jouit d'une enfance heureuse jusqu’à la guerre franco-allemande. En
effet, lorsque notre pays s'incline face à la Prusse, il n'a que douze ans mais
son cœur saigne : "Ma première impression triste, dont le
souvenir douloureux ne s'est jamais effacé de ma mémoire, a été la guerre de
1870", écrira-t-il plus tard. La défaite de Sedan, l'humiliant traité
de Versailles et, surtout, l'annexion de l'Alsace-Lorraine au Reich allemand
achèvent de faire de lui un patriote. Au plus profond de son être, il se fait
alors comme une promesse à lui-même : Un jour il participera à la
revanche !
Contraint de choisir entre la France et l'occupant, la famille s'installe à Paris et le jeune homme opte, tout naturellement, pour une carrière militaire. Baccalauréat, École polytechnique, École de guerre : pendant près de 20 ans il enchaîne les diplômes et les bonnes appréciations. Il choisit de servir dans l'artillerie car, explique-t-il à ses proches, dans le futur conflit avec l'Allemagne celle-ci jouera un rôle "décisif".
À l'issue de sa formation, en 1893, jeune gradé, il entame un stage à l'État major général de l'Armée et c'est là que son destin bascule ! Dans une époque minée par la crise, la xénophobie, l’antisémitisme, la défiance vis-à vis des puissances étrangères et la haine absolue de l’allemand, il se retrouve au cœur d'une machination grossière, mais qui fait rapidement la Une de la presse !
Son malheur divisa les Français, ce qu'illustre parfaitement une caricature de Caran D'Ache publiée à l'époque dans Le Figaro : On y voit une grande famille s'écharper en plein dîner après avoir simplement prononcé le nom de ce personnage !
Réponse : Alfred Dreyfus.
Au téléphone : Le chanteur Yves Duteil, petit-neveu d'Alfred Dreyfus.
C’est l’histoire d’un mauvais
garçon qui aurait pu mal tourner et que l’amour du cinéma, de la littérature et
des femmes a sans doute sauvé...
Au tout début, il faut parler de
cet enfant non désiré, fils d’une secrétaire au journal l’Illustration, une
certaine Janine de Mont-Ferrand et qui sera tardivement reconnu par un
dessinateur industriel. Longtemps, il crut que sa mère n’était pas la vraie. Il
avait moins de doutes sur le père. Il devra ravaler sa croyance : La
réalité, c’est tout le contraire. C’est le vrai père qui manque.
Son géniteur, il ne le retrouvera
que bien plus tard, dans les années 68. Un dentiste de Belfort réactionnaire
juif mais probablement antisémite. Était-ce bien nécessaire de vouloir ainsi
fuir le mensonge ?
Voici donc un gamin élevé sans
affection, dont on ne sait trop quoi faire et qui, ballotté de grands mères en
nourrices finira par trouver refuge, à Pigalle, dans les salles obscures. C’est
un choc ; un émerveillement ; il voit tout, fuit l’école, fugue,
revient au cinéma tandis qu’affolés et dépassés ses parents l’emmènent au
commissariat avant de le faire interner
dans un centre d’observation pour mineurs de Villejuif. "Mes parents ne
sont plus pour moi que des étrangers", expliquera-t-il, avant d’avouer
qu’alors le monde lui paraît horrible…
Faute d’une famille de sang, il
se créera une famille de cœur. Et pas n’importe laquelle. C’est d’abord le
critique et intellectuel André Bazin, dont il dira plus tard : "C’est l’homme cinéma, le plus admiré et le plus recherché…" Bazin le
recueille et lui présente une bande de jeunes qui ne rêvent, comme lui, que de
cinéma. Ils s’appellent Rivette, Rohmer, Chabrol, Godard…
"Quand il s'est aperçu qu'il avait une famille,
pratiquement un vrai père en la personne d'André Bazin, une vraie mère, son
épouse Janine, et nous comme frères, je crois que ça l'a assis", dira
Chabrol. Assis mais pas calmé. Puisque le cinéma c’est la vie, il y met autant
de passion à dire ses quatre vérités que si son existence était en jeu. Il
écrit, dans les Cahiers du cinéma d’André Bazin, il écrit et il tire à vue sur
les Delannoy, les Autant-Lara, les Allégret, et tous ces cinéastes pour qui "le
cinéma français, c'est trois cents plans de raccords bout à bout, cent dix fois
par an."
Mais il ne suffit pas
d’écrire ; il faut aussi passer à l’action. Le voici réalisateur, auteur
d’un film autobiographique dans lequel il règle les comptes de son enfance,
trouvant au passage un acteur qui devient son double, presque son clone tant la
ressemblance physique et l’identité des intonations sont frappantes.
Le film est un immense
succès ; il reçoit le prix de la mise en scène du festival de Cannes. Avec
lui et quelques autres, un nouveau cinéma est en train de naître. Mais qui est
ce cinéaste ?
Réponse : François Truffaut.
Au téléphone : Le comédien Bernard Ménez. Il a notamment été engagé par le réalisateur pour jouer dans La nuit américaine en 1973.
A présent, il faut deviner le nom d’un groupe musical qui malgré sa brève existence, a
produit énormément de tubes et fut l'une des rares formations françaises à
connaître un succès international. Sa dissolution brutale, en plein succès,
attrista toute une génération. Mais ses membres étaient sans doute trop
entiers et trop sincères pour continuer l'aventure au-delà des mésententes et
des envies d'ailleurs. Leur rencontre, déjà, avait presque tenu du
miracle ! La voici…
Nous sommes à l'automne 1976.
Dans les premiers jours de novembre, deux jeunes rockeurs, un guitariste et un
batteur, sont dans une panade "noire" : A quinze jours de leur
premier concert l'un de leurs amis musiciens s'est fait la malle ! Il leur
faut d'urgence trouver une solution. Le guitariste se tourne alors vers l'un de
ses potes de lycée, très doué, qui a déjà accompagné Jacques Higelin en
tournée. Celui-ci accepte la proposition, à une seule condition : Que sa
petite amie, à qui il a appris à jouer de la basse, monte sur scène avec eux.
Une fille, dans un groupe de rock ?! Les deux premiers ne sont pas très
emballés... Mais ont-ils vraiment le choix ?
Le 12 novembre 1976, les quatre
musiciens se produisent donc au Centre américain de Paris et ce premier concert rassemble 600 personnes ! C'est que dans les jours
qui ont précédé, ils n'ont pas lésiné sur la promo : Ils ont collé des
affiches partout et l'un d'eux est même allé raconter à la télé qu'ils allaient
jouer en l'honneur du nouveau Président américain ! Mais l'important est
ailleurs : Sur scène, quelque chose de magique, une alchimie
indéfinissable se produit entre les quatre nouveaux amis. Contre toute attente,
ils décident, après ce coup d'essai, de rester ensemble, de se trouver un nom et de former un groupe !
L'aventure sera brève : Dix ans seulement. Suite à des
problèmes de cœurs, d'ego et sans doute aussi d'argent, le groupe s'auto dissout
au bout de cinq albums. Il se reformera, longtemps après, mais sous un autre
nom. Il faut dire qu’un des quatre membres manque à l’appel, ceci expliquant
cela. Mais quel est ce groupe mythique ?
La réponse : Le groupe de rock Téléphone.
Au téléphone : Le journaliste musical Philippe Manœuvre.
Enfin, c’est un lieu qu’il va falloir deviner ! Un endroit qui n’a pas
toujours eu la renommée qu’on lui connaît aujourd’hui. Sa construction a même
été ponctuée de rebondissements qui ont bien failli stopper le projet…
Cette place, puisque c’est de cela qu’il s’agit, on la doit à Louis
XIV. Tout au long de sa vie, lui qui avait horreur des rues étroites de Paris, il s’est évertué à aérer la capitale. C’est ainsi qu’avec son ministre Louvois ils décident d’ériger une grande
esplanade à la place de l’ancien hôtel particulier d’un des fils d’Henri IV et
de sa maîtresse, Gabrielle d’Estrée. Nous sommes dans les années 1685…
Jules Hardouin-Mansart, le surintendant des bâtiments du roi, voit les
choses en grand : La place sera entourée d’une dizaine d’édifices publics
(une bibliothèque royale, un hôtel de la Monnaie ou encore des ambassades). Au
centre, une immense statue équestre en bronze, haute de 17 mètres, représentant Louis
XIV. La construction de ce projet pharaonique démarre au début des années 1690…
Après neuf ans de travaux, la place est enfin inaugurée... mais elle est
loin d’être achevée ! Si la statue trône fièrement au centre, on ne peut
pas en dire autant des bâtiments. En cause : Le manque de moyens. Derrière les sublimes façades, figurez vous qu’il n’y a rien. L’endroit n’est
qu’un décor qui a servi à inaugurer la statue en grande pompe. Quelques mois
plus tard, le terrain est d’ailleurs vendu à la ville de Paris, les façades
sont détruites et l’opération entièrement privatisée. Au lieu d’accueillir des
édifices publics, ce sont de luxueux hôtels particuliers qui s’installent dans
ce lieu.
Le centre de l’esplanade connaît aussi une histoire mouvementée. La
statue de Louis XIV est détruite à la Révolution. A la place, Napoléon y fait
construire une colonne (avec le bronze des canons pris à Austerlitz) et au
sommet, il y installe une statue de lui... en César ! Cette dernière sera
d’ailleurs remplacée par une statue d’Henri IV en 1814, avant que Napoléon III
ne rétablisse la statue initiale de son oncle.
Depuis sa construction, la place a porté toute sorte de nom : "place des Conquêtes", "place Louis le Grand", "place
des Piques" à la Révolution ou encore "place internationale"
en 1871…
Typique de l’urbanisme classique français, ce lieu est considéré comme
l’une des places les plus luxueuses au monde. Une grande partie de ses façades
est même classée monument historique.
On raconte enfin que la marquise de Pompadour, le grand amour de Louis
XV, gît quelque part au nord de la place, entre deux grands joailliers, on dit que le célèbre compositeur Frédéric
Chopin y a rendu son dernier souffle, alors qu’il vivait dans l’hôtel occupé
aujourd’hui par un autre bijoutier, et c’est là, encore qu’a longtemps vécu
Henri Salvador...
Alors, quel est le nom de cette célèbre place parisienne ?
Réponse : La place Vendôme.
Au téléphone : La cinéaste Nicole Garcia qui a notamment réalisé le film Place Vendôme en 1998, avec Catherine Deneuve, Jean-Pierre Bacri, Emmanuelle Seigner ou encore Jacques Dutronc.
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