Le passage d'un TGV qui a provoqué la fermeture des barrières automatiques a fractionné dimanche 12 avril le peloton de Paris-Roubaix dont une partie a forcé le passage malgré l'interdiction réglementaire. "De tels agissements sont au minimum passibles d'une contravention pénale", a souligné la SNCF ajoutant que ce type d'"infractions au code de la route ont causé en 2014, la mort de 29 personnes".
Il y a une mauvaise réaction de certains coureurs
Christian Prudhomme
La SNCF a souligné avoir "décidé de porter plainte contre X, laissant le soin à l'enquête de déterminer la nature des responsabilités en cause, comme leurs auteurs". Christian Prudhomme est le directeur du cyclisme chez ASO, l'organisateur de la course. Et lui-même ne conteste pas. "La SNCF est dans son rôle, c'est tout à fait légitime, a-t-il déclaré lundi 13 avril. Il y a une mauvaise réaction de certains coureurs, de nombre de coureurs. Même s'ils étaient dans leur course, dans leur compétition, ils ont montré un mauvais exemple".
Les derniers qui sont passés, auraient évidemment dû obtempérer, obéir au code de la route
Christian Prudhomme
Le directeur du Tour de France souligne que "sur le passage à niveau et sur les images, on distingue très clairement trois policiers et un garde républicain sur la moto, qui est donc l'un des gardes qui accompagne la course pendant toute l'épreuve, qui fait signe aux coureurs de s'arrêter, qui n'obtempèrent pas, qui ensuite tend le bras une autre fois. Bien sûr, et notamment les derniers qui sont passés, auraient évidemment dû obtempérer, obéir au code de la route et obtempérer aux gestes du garde républicain. Encore une fois, je comprends la réaction légitime de la SNCF".
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