La justice allemande a confirmé ce lundi 21 juillet que les massages tantriques devaient être soumis aux mêmes taxes que les maisons de passes puisqu'ils procurent "un plaisir sexuel".
La gérante d'un salon de massage à Stuttgart, dans le sud-ouest de l'Allemagne, avait refusé de s'acquitter des 840 euros réclamés par la ville au titre d'un impôt local "sur le divertissement".
Cette taxe communale s'applique par exemple aux maisons de passe et aux maisons de paris, à certains saunas ainsi qu'aux salles de machines de jeux ou aux clubs montrant des films pornographiques ou des stripteases. L'imposition est de 10 euros par mètre carré.
Les massages tantriques constituent un rituel ésotérique importé de l'Inde ancienne et comportent une dimension spirituelle. La directrice de l'institut de Stuttgart a ainsi fait valoir que "le but principal du traitement n'est pas le plaisir sexuel" mais "bien plus le bien-être complet" du corps et la "conscience globale de soi"
La Cour administrative d'appel du Bade-Wurtemberg a tout de même estimé que le "plaisir sexuel" restait l'objectif premier de cette prestation, la soumettant à l'impôt.
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