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2 min de lecture
"Liar : la nuit du mensonge": nouvelle série à succès de TF1 ?
Crédit : Two Brothers Pictures / All3media International
Avec sa fiction Le Tueur du Lac, suite du Mystère du Lac,
TF1 a pris l’habitude de truster les audiences chaque jeudi soir. La série de
huit épisodes étant désormais achevée, la première chaîne avait fort à faire,
étant dans l’obligation de trouver un programme aussi fédérateur. C’est
peut-être chose faite avec Liar, la nuit
du mensonge, dont la diffusion commence dès le 7 décembre.
Le pitch de cette série britannique ? Andrew Earlham, illustre
chirurgien et père célibataire, a un rencard avec Laura Nielson, sœur d’une de
ses collègues. Alors que le rendez-vous galant semble idyllique, le lendemain
matin, Laura, bouleversée, affirme avoir été violée. Andrew tombe des nues,
convaincu que sa prétendante était pleinement consentante, et clame donc à l’envi
son innocence.
Forcément, l’un des deux ment, mais lequel ? La fiction
s’intéresse aux contradictions de leur discours respectif et, plus encore, à l’entourage
des deux individus concernés, victimes collatérales du scandale.
Diffusée il y a seulement quelques semaines au Royaume-Uni, Liar a connu un succès retentissant. Mais, comme tout bon succès populaire, n’a pas manqué d’avoir ses détracteurs. Il faut dire qu’évoquer aussi frontalement différents sujets comme le viol ou le consentement après l’affaire Harvey Weinstein était un pari aussi délicat que risqué.
Cela n’a pas manqué : l’itération a suscité débats et controverses, divisant le pays du Prince Harry en deux. Alors que certains journalistes et spectateurs lambda trouvent formidable de mettre en lumière les victimes de viol, d’autres n’approuvent guère cette même orchestration jugée "voyeuriste", et forcément chiquée car fictionnelle. Dans un camp comme dans l’autre, une évidence s’impose : Liar est un produit symptomatique de notre époque.
Le thriller vous dit peut-être quelque chose et à cela, rien de plus normal. Joanne Froggatt, alias Laura Nielson dans la série, a affirmé que "la série a été imaginée un peu sur le modèle de Broadchurch" comme le rapporte Télé 7 Jours.
Pour rappel, la série portée par David Tennant évoquait, elle aussi, le viol, et plus précisément les prédateurs sexuels. Toutefois, l'aspect "policier" du programme l'avait écarté des polémiques subies par Liar. Cette dernière préférant utiliser un cadre plus ordinaire. Et, par la force des choses, plus impactant.
Et contrairement à nombre de séries, Liar propose bien une véritable résolution des intrigues dès la fin de la première saison. Ce qui ne ferme pas pour autant la porte à d’autres chapitres.
"Il y a bien une conclusion et une réponse à la question 'Qui ment ?', à la fin du sixième épisode, mais il y a aussi de quoi lancer une saison 2, précise sa tête d’affiche, aussi aperçue dans Downton Abbey. Elle ne sera pas tournée avant début 2019." D'ici là, vous pouvez toujours dévorer la première saison dès ce soir sur TF1.
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