"Le Labyrinthe" se démarque avec succès de "Hunger Games"
NOUS L'AVONS VU - "Le Labyrinthe", en salles le 15 octobre, est le nouveau film de science-fiction qui passionne les adolescents. Original, il se dissocie dans le bon sens des blockbusters du même genre.

Le Labyrinthe n'est pas le nouveau Hunger Games. Tout simplement parce que Jennifer Lawrence est unique et que l'intrigue de ce blockbuster pour adolescents est sensiblement différente. Le Labyrinthe, en salles le 15 octobre, est le nouveau film de science-fiction qui passionne les jeunes adultes. Basé sur la trilogie de James Dashner, le scénario se distingue dans le bon sens des blockbusters du même genre par son dynamisme et son mystère.
Un univers très masculin
Dans ce premier volet, le héros n'est pas une fille. Le personnage principal, Thomas (Dylan O'Brien), se réveille amnésique au sein d'une étrange prison. Il s'agit d'une forêt dotée d'un dangereux labyrinthe et entourée de quatre murs infranchissables. Le lieu est peuplé par une cinquantaine de garçons qui ont réappris à vivre en communauté et sont aidés par de mystérieux créateurs. Aucun fille parmi eux, du moins au début.
Thomas se positionne très vite comme le leader de cette tribu. Vif et téméraire, il pousse les autres a chercher la porte de sortie du labyrinthe pour s'échapper.
Ce casting très masculin est rafraîchissant comparée à Hunger Games et Divergente où les héroïnes sont des filles à la personnalité similaire. Lorsque Thomas est propulsé dans l'arène, le spectateur ne s'attend pas à trouver un monde de garçons. La surprise pique à vif sa curiosité qui grandit au fil de l'intrigue. Pourquoi enfermer des hommes ? Comment ont-ils été choisis ?
La violence assumée
Hunger Games a énormément été critiquée pour sa violence. Les différents réalisateurs des films ont même dû revoir certaines scènes jugées trop choquantes pour un jeune public. Dans Divergente, les scènes de violence sont quasiment inexistantes.
Labyrinthe marque à nouveau sa différence. L'animosité et les actes de cruauté entre les membres de la communauté sont clairement montrés. Le film présente une grande scène de massacre où l'on voit les enfants se faire tuer et un échange de coups de feu cruel.
L'ennemi pas clairement identifiée
La plus grande force du film est de préserver une part importante de mystère. Dans Divergente et Hunger Games, les héros luttent contre un gouvernement, un système. Dans Le Labyrinthe, l'ennemi n'est jamais clairement identifié. Les enfants combattent dans un premier temps les dangereuses créatures du dédale. Mais qui les commande ? Qui sont ces mystérieux créateurs qui leur envoie une nouvelle recrue chaque mois
Aucune réponse n'est donnée. Si à la fin du film, le créateur du labyrinthe est physiquement identifié, le spectateur ignore qui il est et ce qu'il veut. Le suspens est total à la fin de ce premier épisode.
La romance n'est pas au cœur du film
L'histoire d'amour entre Tris et Quatre dans Divergente dessert quelque peu l'intrigue. Dans Hunger Games, le triangle amoureux entre Katniss, Peeta et Gale fatigue. Dans Labyrinthe, la romance n'est pas exclue mais elle n'est pas au cœur de l'intrigue.
Il n'y a pas de romance parce que leur situation ne leur permet pas
Dylan O'Brien
"Ce que j'aime dans le film c'est qu'il n'y a pas vraiment d'histoire d'amour, confiait récemment l'interprète de Thomas, Dylan O'Brien. Ce n'est pas une romance parce que leur situation ne leur permet pas. Les vrais gens ne s'arrêteraient pas pour s'embrasser dans ce genre de situation possiblement mortelles." En renouvelant le genre, Le Labyrinthe a réussi à rompre la monotonie des films dystopiques pour adolescents.