2 min de lecture
Danièle Thompson évoque son père dans "Gérard Oury, mon père, l'as des as"
Crédit : RTL
Entre confidences et anecdotes, Danièle Thompson raconte une tranche de vie, avec la complicité de Jean-Pierre Lavoignat. Celle de sa famille et, surtout, celle de son père, le réalisateur Gérard Oury. Ce grand artisan de la comédie française aurait eu 100 ans le 29 avril 2019. L'hommage à sa vie et à son oeuvre est résumé dans Gérard Oury - Mon père, l'as des as, aux éditions de La Martinière. "La vie de mon père existe en images depuis longtemps [...] J'avais envie de partager ça avec le public qui est toujours là après tant d'années", raconte Danièle Thompson au micro de RTL.
Le cinéma du papa de La Grande vadrouille, qui a attiré rien que dans les salles près de 70 millions de spectateurs - sans parler des diffusions et rediffusions télé - est aussi basé sur l'existence de Max Gérard Houry Tannenbaum, son vrai nom. Enfant juif né à Paris en 1919, aspirant comédien passé par le cours Simon et ayant réussi à éviter l'arrestation et la déportation. Un drame, un génocide qui influencera ses films.
Grâce à ce livre, nous balayons le destin du cinéaste côté scène avec des classiques comme Le Corniaud, Les aventures de Rabbi Jacob, La carapate, L'as des as et quelques autres, mais aussi côté ville au cœur d'une famille recomposée. On y croise notamment Michèle Morgan, sa seconde épouse, et bien entendu, sa fille et co-scénariste. C'est passionnant et émouvant : vous dites notamment que vous l'appeliez "papa" en privé mais "Gérard" quand il s'agissait du boulot.
Gérard Oury et Danièle Thompson ensemble en plateau
Crédit : DR
Ses comédies étaient aussi des films d'action et presque des réflexions sociales sur l'état d'esprit français. "C'est quelqu'un qui adorait son pays, et il montrait d'ailleurs très bien les paysages", explique la réalisatrice de Fauteuil d'orchestre. "Il y a dans ses films une naïveté très apaisante qu'on n'ose plus exploiter aujourd'hui."
Danièle Thompson collabore pour la première fois avec son père en 1965, sur le scénario de son premier grand succès, Le Corniaud. "Le génie de mon père était de ne pas dire 'coupez !'", confie-t-elle. La Grande vadrouille débarquera l'année suivante, l'un des plus grands succès de l'histoire du cinéma en France avant d'être détrôné par Titanic.
Quelques années plus tard, en 2008, deux ans après la mort de Gérard Oury, Bienvenue chez les Ch'tis dépasse également le duo Bourvil-De Funès : "Mon père avait déjà perçu dans le jeune comédien toutes les qualités qui ont fait de lui ce que l'on connait aujourd'hui", se rappelle-t-elle avant d'ajouter : "Dany Boon est dans la lignée de ce que faisait mon père."
"Gérard Oury, mon père, l'as des as", de Danièle Thompson
Crédit : La Martinière
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte