2 min de lecture
Lagercrantz a repris le flambeau de la saga "Millénium"
Crédit : JONATHAN NACKSTRAND / AFP
Dans sa carrière d'écrivain, David Lagercrantz est passé du coq à l'âne. Auteur d'une dizaine d'ouvrages, le Suédois est célèbre pour avoir écrit en 2011 la biographie du joueur de foot et légende nationale Zlatan Ibrahimovic (vendue à plus de 500.000 exemplaires) avant d'annoncer prendre la suite de Stieg Larsson dans l'écriture du tome 4 de Millénium. Dix ans après la mort de l'auteur original sort donc ce nouvel épisode de la saga de polars, intitulé Ce qui ne me tue pas. Difficile de reprendre le flambeau d'un fantôme. Mais la maison d'édition de Millénium a jugé l'ex-journaliste comme le mieux à même de continuer la série.
"Il a un talent particulier pour dépeindre le monde des autres", a récemment confié la directrice de la maison d'édition Norstedts Eva Gedin. En écrivant de manière originale la biographie de Zlatan, David Lagercrantz a démontré qu'il était capable de se glisser dans la voix d'un autre. "J'ai cette aptitude à restituer les mots d'autrui", a-t-il concédé à RTL. Sa plume de journaliste y est sans doute pour beaucoup dans cette aptitude.
L'homme de 53 ans a d'abord marché dans les pas de son père, ancien rédacteur en chef du Dagens Nyheter (grand quotidien national suédois, ndlr). David Lagercrantz a longtemps écrit pour le tabloïd Expressen et sa rubrique de prédilection ne relève pas du hasard. Le crime, c'est son rayon. Il a été reporter jusqu'en 1993 au service faits divers et a couvert les plus grandes affaire criminelles suédoises dans années 1980 et 1990. Une expérience qui a pu être utile à l'écrivain chargé d'écrire le polar le plus attendu de l'année sur fond de réseau criminel.
David Lagercrantz a fortement ressenti cette pression médiatique. Il a confié lors de rares interview avoir écrit en "maniaco dépressif". Ses personnages sont devenus une obsession. "J'étais terrifié mais j'ai aussi travaillé comme jamais", a-t-il reconnu. Pour le préparer au marathon marketing qu'il va devoir affronter ces prochains mois, sa maison d'édition l'a envoyé sur une île isolée de l'archipel finnois durant l'été.
Cela n'a pas suffi à calmer la nervosité de l'écrivain volubile et malicieux, le décrit The Guardian, l'un des rares médias à avoir obtenu une interview en tête-à-tête. Dans quelques semaines, David Lagercrantz pourra souffler et laisser vivre son roman dans la tête de ses lecteurs.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte