Voici deux amis de toujours : Philip Anders est critique littéraire, Julian Wells est écrivain, fasciné par les crimes de masse. Ses personnages sont Andrei Tchikatilo, l'ogre de Rostov, mais aussi la comtesse sanglante Elisabeth Bathory, l'abominable Gilles de Rais ou encore les SS de la division Das Reich, qui sont passés à Oradour-sur-Glane en ce jour de cendres du 10 juin 1944. Son prochain ouvrage aurait dû porter sur les assassinats de la junte militaire argentine.
Il a préféré en finir prématurément. Seul, avec un couteau, dont le fil parfait tranche d'un coup les veines de ses poignets. C'est incompréhensible, comme presque tous les suicides. A moins que… à moins que Julian Wells ait caché un obscur secret, pourquoi pas un crime qui l'empêchait de vivre ? Et si ce crime est relié à son œuvre, alors la vérité ne peut être que là-bas, du côté de Buenos Aires.
C'est donc là-bas que Philip Anders s'en va chercher la vérité sur la mort de son grand ami. Il va la trouver. Et croyez-moi, elle est très inattendue. Pas du tout démonstrative ou tonitruante, non… Mais toute en finesse et en intelligence, deux marques de fabrique de cet inclassable et brillant romancier qu'est Thomas H. Cook, rebaptisé par certains "le maître du sensible noir". Le crime de Julian Wells", de Thomas H. Cook, vient de paraître au Seuil policiers.
Tous les dimanches à 9h25, découvrez le coup de cœur littéraire de Bernard Poirette et ses suggestions de lecture pour le week-end.
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