Le 18 février 2013, huit malfrats cagoulés et lourdement armés braquent à l'aéroport de Bruxelles Zaventem une cargaison de diamants bruts. Pas un coup de feu n'est tiré. Cela dure trois minutes. Butin : au moins 50 millions de dollars. Le plus beau casse de ce début du XXIe siècle. À la manœuvre, selon les flics belges : le grand banditisme bruxellois dont le plus beau représentant s'appelle Franck Jammet. Problème : Jammet, le soir du hold up, était dans sa propriété du Lubéron, témoignages à l'appui. Ah oui, vraiment ?
Sur cette trame hyper classique, Paul Colize nous propose une nouvelle fois un polar complètement original et prenant, bâti autour de quatre personnages principaux : Franck Jammet donc et sa compagne Julie Narmon, promise à un grand avenir légal mais qui a préféré mettre ses talents d'ingénieure au service des monte-en-l'air. Et puis deux avocats : Jean Villemont et Leila Naciri. A part coucher ensemble, ils ont une autre passion : les grandes affaires criminelles, qui leur permettent à l'occasion de maintenir leur rang tout en haut du barreau de Bruxelles.
Ces quatre-là ont donc des talents complémentaires. Ils étaient faits pour se croiser… Voilà. Je vais vous laisser avec eux. Vous êtes en très bonne compagnie. Vous pouvez mettre à la porte "prière de ne pas déranger". Et surtout, surtout : n'allez pas lire bêtement les dernières pages avant la fin. Ce serait une grave erreur. Concerto pour quatre mains, du très virtuose Paul Colize, est paru chez Fleuve noir.
Tous les dimanches à 9h25, découvrez le coup de cœur littéraire de Bernard Poirette et ses suggestions de lecture pour le week-end.
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