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Un satellite au-dessus de la Terre (illustration)
Crédit : SIPA
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La Loi de programmation prévoit qu'on augmente le budget des armées de 16 milliards, pour atteindre 2% du PIB (c'était une promesse de la campagne présidentielle) d'ici 2025. Soit un budget annuel de 50 milliards. Mais dans le discours qu'Emmanuel Macron va prononcer ce vendredi 13 juillet, il devrait aussi dire que la France va s'engager clairement dans la "cyberguerre".
Vous avez ce qu'on appelle la "cyber-défense". Ça, c'est ce qu'on fait déjà : on a des soldats et des ingénieurs informatiques qui protègent nos systèmes stratégiques et qui évitent les attaques extérieures.
La "cyber-attaque", c'est se donner la possibilité d'avoir des équipes de hackers qui travaillent pour l'État français et qui peuvent attaquer un ennemi ou des sites terroristes. Cette division des services informatiques de l'armée est directement rattachée au chef d'état-major. Elle regroupe des représentants de l'Armée de terre, de l'air et de la marine. Près de 4.000 personnes (pas que des hackers) devraient être embauchées dans les années qui viennent pour mener cette guerre digitale.
Certains États, comme la Corée du Nord, sont connus pour avoir formé des bataillons de "hackers" capables des déstabiliser des entreprises ou des gouvernements. On parle souvent d'un mystérieux groupe baptisé "Lazarus" qui aurait lancé (même si rien n'est jamais prouvé dans ce domaine) des attaques contres des banques ou des sites stratégiques pour le compte de Pyongyang.
La guerre moderne devient encore plus technologique. Ça, c'est le sens de l'Histoire. La "cyber-guerre" devient une "guerre des étoiles". Car tout passe maintenant par les systèmes informatiques.
Maîtriser les réseaux sociaux, Internet ou les télécommunications, c'est pouvoir influencer une élection présidentielle, perturber les échanges bancaires dans la finance haute fréquence qui brasse des milliards en quelques micro-secondes, c'est couper les communications d'un pays. C'est ce qu'on appelle la menace "exo-atmosphérique".
La France va investir 6 milliards pour renouveler ses satellites. Car, aujourd'hui, la menace pour notre sécurité se situe à quelques dizaines de kilomètres au dessus de nos têtes. Nos satellites peuvent se faire détrousser des millions d'informations sensibles, comme on vole une Twingo avec un cintre.
On a déjà observé des satellites espions ralentir à proximité d'un satellite de communication français, américain ou autre. Et on pense que c'était pour aspirer des informations.
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