Le contexte. Après son triomphe de mai 2014, Marine Le Pen l'avait assuré fermement : elle allait former un groupe parlementaire à Strasbourg, pour peser sur les sujets évoqués et obtenir de la visibilité. Mais pendant plus d'un an, le Front national n'avait pas réussi à obtenir suffisamment d'alliés, à convaincre les autres partis populistes de le rejoindre.
Grâce au recrutement de deux élus polonais, souverainistes et monarchistes, et d'une Britannique exclue de l'Ukip pour une affaire de fausses factures, le FN dispose enfin des sept nationalités nécessaires à la création d'un groupe. Mardi 16 juin, sa présidente a donc présenté un bloc d'eurosceptiques, une victoire très importante pour le parti d'extrême-droite, comme le décrypte Elizabeth Martichoux.
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