- 50m26s
2 min de lecture
L'ancienne compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, le 15 mai 2012.
Crédit : AFP / CHRISTOPHE ENA
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Celle qui a toujours revendiqué sa liberté de ton a connu des débuts fracassants à l’Élysée. En juin 2012, quelques semaines seulement après la victoire de son compagnon, elle soutient, , le rival aux législatives de Ségolène Royal, mère des quatre enfants du nouveau chef de l’État.
Encore assez peu connue du grand public quelques mois plus tôt, elle provoque en deux lignes une véritable tempête politico-sentimentale et signe même, selon l'expression d'un ami de François Hollande, "le coup d'arrêt" d'un fragile état de grâce présidentiel. "J'ai du caractère, on ne peut pas me brider", avait-elle prévenu en pleine campagne présidentielle, ajoutant même, quasi-prophétique: "François me fait totalement confiance. Sauf sur mes tweets ! Certains aimeraient que je réagisse moins sur ce réseau social, mais tout le monde respecte ma liberté".
Pour cette femme élégante, au style classique et aux cheveux châtain, les relations n'ont jamais été simples avec la candidate socialiste malheureuse à la présidentielle en 2007. Elle qui vote à gauche a d'ailleurs confié s'être abstenue de choisir au second tour entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy: "Je ne suis pas allée voter ce jour-là, je ne le pouvais pas, ne le voulais pas", explique-t-elle dans le livre Valérie, Carla, Cécilia, Bernadette et les autres de Constance Vergara.
Quatre mois après son fameux tweet, la première première dame de la Ve République non mariée - les Américains l'ont surnommée la "First girl friend" - fait son mea-culpa en concédant "une erreur" qu'elle "regrette" et promet que "cela ne se reproduira pas". Valérie Trierweiler s'efforce alors d'apprivoiser les codes du rôle de la première dame, qu'aucune règle ne régit et dont elle dit elle-même qu'il s'agit d'un "second rôle".
Se voulant désormais "plus prudente", elle n'en défend pas moins sa vie privée, attaquant les magazines people qui ont publié des photos d'elle en maillot de bain avec François Hollande ou les auteurs de sa biographie, La Frondeuse. Lutte contre la maltraitance des enfants, actions humanitaires à l'étranger... Elle endosse cependant peu à peu l'habit plus "traditionnel" de première dame et veut inscrire son action dans les pas de Danielle Mitterrand, "son modèle".
"Je ne me tairai plus", disait-elle en novembre avant de préciser qu'elle parlait seulement des "scandales humanitaires" qu'elle entend dénoncer. Son "combat" aura cependant manqué de cohérence ou de temps pour acquérir la visibilité de la Fondation France Libertés de Danielle Mitterrand, dont elle est ambassadrice, ou, dans un autre registre, des "Pièces Jaunes" de Bernadette Chirac.
Laurent Léger, journaliste à Charlie Hebdo, qui a travaillé 12 ans avec elle à Paris Match, dépeint "une personnalité franche, carrée, très professionnelle", travaillant "sans esprit partisan". A l'automne 2011, elle avait abandonné - pour des raisons déontologiques - sa participation à la "vie collective" de l'hebdomadaire ainsi que ses interviews politiques menées depuis 2005 sur Direct 8. Mais soucieuse de son indépendance financière, la première dame tient à conserver son métier et se consacre désormais à la culture dans Paris Match.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte