Valérie Fourneyron a encore "besoin de repos" après ses problèmes de santé
Valérie Fourneyron, secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale et solidaire, et qui était revenue à son poste après un syndrome méningé, est de nouveau absente, ayant "besoin de repos".
La secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale et solidaire, Valérie Fourneyron, revenue depuis lundi à son poste après un syndrome méningé, était absente jeudi à l'Assemblée, ayant à nouveau "besoin de repos", a annoncé son collègue Jean-Marie Le Guen.
Mme Fourneyron, qui défendait à l'Assemblée nationale le projet de loi sur l'économie sociale et solidaire depuis mardi, a été remplacée jeudi matin au banc du gouvernement par la secrétaire d'Etat au Numérique Axelle Lemaire. Cette dernière connaît le texte pour l'avoir suivi en commission des Lois, ont dit plusieurs orateurs.
De retour "très bientôt"
Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, présent à l'ouverture des débats dans l'hémicycle, qui a salué le travail de Mme Fourneyron sur le texte, a expliqué qu'elle avait "un besoin de repos pour cette journée", ajoutant qu'elle serait de retour "très bientôt".
"Vous savez les petits ennuis de santé qu'a connus Valérie", a-t-il ajouté, lui adressant "une pensée très amicale, très chaleureuse et sereine sur la situation qui est la sienne". Au perchoir, Catherine Vautrin, vice-présidente (UMP) de l'Assemblée, a rendu hommage à "l'implication de Mme la ministre sur ce texte" et lui a transmis ses voeux de rétablissement.
"Epreuve physique très importante"
Le président (PS) de la commission des Affaires économiques, François Brottes, a souligné que la défense d'un texte dans l'hémicycle constituait "une épreuve physique très importante" et qu'elle avait "pris beaucoup sur elle".
Les débats mardi et mercredi se sont terminés autour de minuit, plus tôt que de coutume pour ménager la secrétaire d'Etat chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Economie sociale et solidaire. Celle-ci avait été hospitalisée mi-avril quelques jours après sa nomination dans le gouvernement Valls.
