La percée du Front national aux élections municipales est spectaculaire par son ampleur. Elle a surpris les instituts de sondage, qui n'avaient pas forcément prévu cette vague.
À titre d'exemple, à Metz, le sondage BVA du 9 mars dernier donnait le Front national à 11 %. Dans les urnes, le parti d'extrême droit a fait 21%. À Marseille, le même institut donnait le 10 mars 11 % également pour le FN, qui a finalement reçu 23,19 % des suffrages. La liste FN se place ainsi devant le candidat PS, Patrick Menucci. Pourquoi ces ratés des sondages ?
Première explication : les électeurs du FN n'osent pas toujours se confier aux instituts de sondage, même si cela tend à s'améliorer peu à peu.
Guénaelle Gault de TNS Sofres reconnaît que "l'on a traditionnellement du mal à mesurer le Front national, parce ce n'est pas forcément quelque chose que les enquêtés déclarent facilement. Dans de nombreuses villes, où il y a des conseillers municipaux d'extrême droite, cela reste plus facile pour déclarer son appartenance".
Une autre explication a surpris les institutions de sondage. Selon Gael Sliman, directeur de BVA Opinion, "on est plutôt sur un électorat qui, habituellement, hésite entre l'abstention et le vote Front national". Les sympathisants du Rassemblement Bleu Marine se sont massivement rendus aux urnes.
Globalement, l'abstention est plus forte là où il n'y avait pas de liste du Front national. Et cette participation exceptionnelle semblait difficile à prévoir, elle aussi.
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