1. Accueil
  2. Actu
  3. Politique
  4. Oradour : Valls dénonce "les idéologies de la mort" qui "rôdent"
2 min de lecture

Oradour : Valls dénonce "les idéologies de la mort" qui "rôdent"

Le Premier ministre s'en est pris "aux idéologies de mort" lors du 70e anniversaire du massacre d'Oradour-sur-Glane ce mardi.

Le Premier ministre, Manuel Valls en compagnie de l'un des rares survivants du massacre d'Oradou Robert Hebras et du secrétaire d'État Kader Arif.
Le Premier ministre, Manuel Valls en compagnie de l'un des rares survivants du massacre d'Oradou Robert Hebras et du secrétaire d'État Kader Arif.
Crédit : AFP / JEAN-PIERRE MULLER
La rédaction numérique de RTL & AFP

"Oradour, c'est aussi une mise en garde. Pour combattre et ne jamais laisser prospérer les idéologies de mort", a lancé Manuel Valls, lors de son discours de commémoration dans le village martyr du Limousin, où 642 civils ont été massacrés le 10 juin 1944 par des troupes nazies.

"Nous le savons bien, nous le voyons trop : elles n'ont pas disparu. Elles sont là. Elles rôdent. Elles embrigadent. Elles poussent des individus, parfois très jeunes, à s'enrôler, à prendre les armes, à frapper au hasard, à tuer", a déclaré Manuel Valls devant quelques centaines de personnes venues se recueillir.

Appel à "la vigilance absolue"

La cérémonie d'Oradour vient fermer un cycle de commémorations du mois de juin 1944, entamé vendredi avec le 70e anniversaire du Débarquement en Normandie. Lundi, le président Hollande s'était rendu dans son fief de Tulle en Corrèze pour un hommage aux 99 hommes pendus dans cette ville par les nazis il y a 70 ans.

"Les fanatismes, les radicalismes ont toujours leur chef, leur doctrine qui appellent à semer la terreur, à n'avoir aucune considération pour la vie humaine ou les populations civiles", a-t-il fait valoir, appelant à "ne rien céder" et à "la vigilance absolue face au retour de la barbarie".

Allusion au FN ?

Le Premier ministre s'en est également pris "aux petits agitateurs vénéneux de la mémoire", avec leurs "mots perfides", sur fond de percée de l'extrême droite en Europe et de polémique sur une phrase de Jean-Marie Le Pen à propos d'une "fournée" visant le chanteur Patrick Bruel, de confession juive.

"II y a pire : les révisionnistes, les nostalgiques de la Collaboration, les petits agitateurs vénéneux de la mémoire. Avec leurs mots perfides, il veulent faire mal à la France, raviver ses plaies", a déclaré le Premier ministre. "Mais quand on aime la France, on ne salit pas ce pour quoi tant de Français ont donné leur vie. Quand on aime la France, on ne calomnie pas son histoire", a lancé le Premier ministre.

La rédaction vous recommande
À lire aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

Commentaires

Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.

Signaler un commentaire