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Malek Boutih charge Jean-Marc Ayrault et demande une nouvelle fois son départ
Pour Malek Boutih, le Premier ministre est "un peu le poids mort de la gauche" et l'équipe gouvernementale a manqué de "réactivité" après les annonces du chef de l'État sur le pacte de compétitivité.
Le député socialiste de l'Essonne et ancien président de SOS Racisme, Malek Boutih, le 12 novembre 2013 à Paris.
Crédit : AFP / BERTRAND GUAY
Les relations entre Malek Boutih et Jean-Marc Ayrault ne semblent pas s'améliorer. Après avoir demandé à François Hollande, , le remplacement du Premier ministre, le député socialiste de l'Essonne a accusé l'ancien maire de Nantes d'être "un peu le poids mort de la gauche", un "socialiste du 20ème siècle".
Invité, ce samedi 25 janvier, du Talk Orange-Le Figaro, l'ancien président du SOS Racisme a poursuivi : "Le président a lancé une impulsion mais j'ai l'impression qu'au niveau du gouvernement ça suit faiblement... Il y a un problème de dispositif".
On change de ligne, maintenant il faut changer d'hommes.
Malek Boutik, député PS de l'Essonne
"Je constate qu'on a eu un très bon accueil, y compris dans les milieux économiques, mais déjà quinze jours après un doute commence à s'instituer, et les discours contradictoires du Premier ministre ne nous aident pas", a-t-il expliqué. "On change de ligne, maintenant il faut changer d'hommes. Je pense qu'on a besoin d'une nouvelle équipe qui soit un peu plus moderne, un peu plus réactive".
Pour Malek Boutih, le pays ne "rejette pas son élite politique" mais "lui demande d'avoir plus de courage, d'être plus audacieuse". "Ca vaut (notamment) pour nous à gauche. Quand j'entends certains dire 'on est au pouvoir c'est difficile' je me dis qu'ils devraient dire au contraire 'on est en responsabilité c'est une chance extraordinaire' (...) On n'a pas assez de plaisir, pas assez de combativité. On est toujours dans le coup d'après et à force d'être dans le coup d'après, on n'est plus dans les coups présents".