Suspendue cet été, la réforme de la justice n'a pas été abandonnée. Et l'affaire des écoutes visant Nicolas Sarkozy montre, selon le gouvernement, la nécessité d'une telle réforme. Le ministre délégué aux relations avec le Parlement Alain Vidalies a affirmé sur i>TELE qu'elle serait de nouveau soumise au Parlement. "C'est une réforme constitutionnelle, il faut une majorité des 3/5e. Comme nous n'avons pas à nous seuls, l'ensemble des groupes de gauche, cette majorité, il nous faut des voix des républicains de droite. La première fois, ils ont voté contre en disant que c'était une opération politicienne mais on voit bien que c'est une question fondamentale pour la République. Donc, avant la fin de l'année, ces textes reviendront devant le Parlement", a déclaré Alain Vidalies.
Le projet initial faisait obligation au gouvernement de suivre l'avis du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour les nominations de magistrats du parquet, comme c'est déjà le cas pour ceux du siège. Il modifiait aussi la composition du CSM en y faisant siéger une majorité de magistrats. Il avait été suspendu faute de majorité pour l'adopter.
Interrogé sur les écoutes judiciaires visant Nicolas Sarkoy, le ministre a ironisé. "La droite a un discours assez nouveau cette semaine", a-t-il pointé. "En comparaison de ce qu'on a entendu la semaine dernière", Jean-François Copé, le président de l'UMP, "a droit au prix du repenti de la semaine" pour avoir appelé mercredi à la "retenue", a ajouté Alain Vidalies. "Effectivement, le seul discours que tous les élus, les républicains devraient tenir est celui de la retenue, des principes posés par le président de la République: respect de la séparation des pouvoirs, respect de l'indépendance de la justice, respect des droits de la défense et de la présomption d'innocence", a-t-il poursuivi.
"Personne ne peut soutenir, même par incidence, que le gouvernement était au courant du contenu des écoutes, que le gouvernement serait pour quoi que ce soit dans ces affaires. Il y a des juges qui travaillent. Ce n'est pas le gouvernement qui a inventé ces histoires de téléphones avec des faux noms, ce n'est pas le gouvernement qui a fait des démarches éventuelles qui pourraient, si elles étaient confirmées, entraîner des poursuites", a-t-il affirmé.
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