Si le gouvernement, à travers la voix de Manuel Valls, a réaffirmé ce samedi 16 mai être contre une politique de quotas de migrants en Europe, Nicolas Sarkozy plaide quant à lui pour la mise en œuvre d'un "Schengen 2", "le fonctionnement de l'Europe" étant à revoir "de fond en comble" selon lui.
"Il faut changer les conditions d’accueil des migrants, et ensuite définir les conditions de la solidarité. Il faut un Schengen 2. Nous sommes un pays ouvert, d’un point de vue géographique. Mais la question migratoire est posée", a jugé le président de l'UMP ce samedi lors d'un meeting à Saint-Georges-d'Orques, près de Montpellier.
On ne peut pas accueillir des gens qu’on ne peut plus intégrer
Nicolas Sarkozy
Évidemment qu’on ne fait pas mourir des gens sur le trottoir en France. C’est une chose de sauver quelqu’un, c’en est une autre de créer un système dont la fraude est devenue la règle, et non l’exception, et qui se fait au détriment des Français qui travaillent et cotisent", a-t-il encore lancé. "Toute ma vie, j’ai été européen, je le serai jusqu’à la fin de mes jours. Pendant trois siècles, jusqu’en 1945, on s’est affrontés avec l’Allemagne tous les 30 ans. Je sais ce que l’Europe nous a apporté. (...) Mais la solidarité, en continuant comme ça, c’est le désastre", a-t-il encore poursuivi.
"Je sais d’où je viens, je connais mes origines, les civilisations sont mortes de la consanguinité, et jamais de l’ouverture et du métissage. Mais on ne peut pas continuer comme ça. On ne peut pas accueillir des gens qu’on ne peut plus intégrer. C’est un problème considérable, qui interpelle les principes les plus profonds de la République", a encore ajouté le président de l'UMP, fustigeant l'"échec" des politiques d'intégration et mettant en avant la notion d'assimilation.
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