Après la CFDT, l'Unsa s'est retirée du mouvement à la SNCF. La grève a toutefois été reconduite. La CGT a, entre ses mains, le destin de l'accord d'entreprise proposée par Guillaume Pepy, le patron de l'entreprise publique. Le syndicat pourrait, en effet, exercer son droit d'opposition le 8 juin, jour de signature.
Au micro de RTL, Alain Vidalies, secrétaire d'État aux Transports, a dit son "incompréhension sur la poursuite du mouvement". "Les négociations ne remettent pas en cause les statuts des cheminots, ni le régime spécial des retraites, ni leur niveau de salaire, ni leur niveau de carrière", a-t-il déclaré avant d'estimer que "sur le temps de travail, nous avons fait les efforts nécessaires."
En outre, Alain Vidalies a pris le dossier en main au détriment de Guillaume Pepy. "Il n'y a pas de possibilité de désaccord entre le gouvernement et la direction de la SNCF. C'est le gouvernement qui décide." Il dit, par ailleurs, ne pas suivre la stratégie de la CGT. "On a quand même l'impression qu'à chaque fois qu'il y a une avancée, ils changent de sujet pour justifier la poursuite de la grève. Sur la trajectoire financière, il va y avoir des réponses. Aujourd'hui, il est temps d'enregistrer ces avancées et de reprendre le travail."
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