"Il ne faut pas faire comme si tous les Roumains et les Bulgares étaient des criminels". Lors du débat qui l'a opposé à Martin Schulz sur RTL.fr et LCI, Jean-Claude Juncker a regretté que certains partis politiques europhobes alimentent la polémique sur la question des flux migratoires au sein de l'Union européenne.
"Il ne faut pas gonfler le problème. Seulement 2.4% des Européens vivent dans un pays autre que leur pays d'origine", a-t-il assuré. "La libre-circulation est l'une des quatre libertés fondamentales du traité de Rome. On ne peut pas laisser les capitaux circuler et arrêter les hommes", a estimé le candidat du Parti populaire européen à la présidence de la Commission européenne.
"Ce sont toujours les mêmes qui empêchent de trouver des solutions communes", a abondé le candidat socialiste Martin Schulz. "Schengen fonctionne très bien. Il y a des polices aux frontières et des contrôles en cas de nécessité", a-t-il affirmé, tout en précisant qu'il fallait "discuter" des "questions de protection des frontières extérieures, d'asile politique des réfugiés des pays en guerre civile et de l'immigration légale en Europe".
"Il faut muscler et dédier plus de fonds au contrôle de nos frontières extérieures et être solidaires des pays qui soufrent des vagues d'immigration illégale", a continué Jean-Claude Juncker, qui souhaite "agir sur place lorsque les problèmes se posent en Asie et en Afrique et concentrer l'aide européenne au développement des points névralgiques", notamment sur "les criminels qui se sont faits un spécialité de mettre des gens dans des bateaux".
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.