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Européennes 2014 : Jérôme Lavrilleux "doit se démettre de son mandat", selon son colistier
RÉACTION - Le numéro 3 de la liste UMP du Nord-Ouest aux européennes demande le retrait de sa tête de liste, Jérôme Lavrilleux, après ses aveux dans l'affaire Bygmalion.
Jérôme Lavrilleux, directeur de campagne de Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2012
Crédit : AFP
Premier fusible dans l'affaire Bygmalion, Jérôme Lavrilleux va-t-il devoir laisser sa place de député européen ? C'est en tout cas la demande formulée par Jean-Paul Gauzès, numéro 3 sur la liste de l'ancien bras droit de Jean-François Copé dans le Nord-Ouest aux dernières européennes. Il estime que sa tête de liste doit "tirer les conséquences de sa déclaration courageuse et pathétique".
"Au regard de ce qu'attendent de nous nos concitoyens, la logique serait qu'il se démette de son mandat de député européen", lâche-t-il au micro de RTL. "Si nous ne tirons pas les conséquences sur le plan de l'exemplarité, on va devenir les cibles faciles d'un Front national qui dit n'importe quoi", ajoute-t-il
Du fait du faible score de l'UMP, Jean-Paul Gauzès n'a pas conservé son siège d'eurodéputé et devra quitter le Parlement le 1er juillet. Un retrait de Jérôme Lavrilleux lui permettrait en revanche d'y siéger lors de la prochaine législature. Une hypothèse battue en brèche par le directeur adjoint de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy : "[Jérôme Lavrilleux] m'a dit qu'il n'en n'avait pas l'intention", conclut Jean-Paul Gauzès.
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Élections européennes 2014 : le numéro 3 sur la liste de Jérôme Lavrilleux demande son retrait
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