Législatives 2024 : "Les extrêmes sont aux portes du pouvoir", déplore Kylian Mbappé

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"Près de 400 candidats" porteront l'étiquette LR dans "93 départements et dans les circonscriptions des Français de l'étranger", a indiqué un communiqué publié ce dimanche soir. "Cette mobilisation montre que notre famille politique reste totalement unie et mobilisée autour de la ligne claire définie par le bureau politique avec des candidats déjà très engagés dans leurs campagnes respectives et soudés autour des valeurs que nous incarnons et que nous défendons résolument."

Qui occupera le poste de Premier ministre en cas de victoire aux législatives de la part du nouveau Front populaire ? "On a réussi à s'entendre sur le plus difficile, alors la personne qui l'incarnera, oui, nous y arriverons", a assuré dimanche soir, sur LCI, la tête de liste de La France insoumise aux européennes Manon Aubry.

Sur X (anciennement Twitter), Jean-Luc Mélenchon rappelle qu'il n'est "candidat à rien". Et demande s'il est possible d'"envisager une pause dans le bashing de gauche contre moi?" Et de poursuivre : "Ma diffamation et la défense de politiciens ne servent que nos adversaires."

Sur X (anciennement Twitter), Éric Zemmour indique que Reconquête ! investit "330 candidats aux élections législatives" pour la "victoire de nos idées et contre l'islamo-gauchiste". Et de poursuivre : "Nous aurions voulu faire campagne dans une véritable Union nationale, mais le RN a refusé à plusieurs reprises notre proposition que tant de Français appellent de leurs vœux."

Le président de Reconquête !, qui ne dispose d'aucun mandat actuellement, n'a pas précisé s'il serait lui-même candidat aux législatives.

À Nice, Les Républicains ont investi un candidat, Virgile Vanier, contre Éric Ciotti, président de LR qui a causé une division du parti après avoir prôné une alliance avec le Rassemblement national, a indiqué à l'AFP un membre de la commission d'investiture.

Présenté comme un entrepreneur des Alpes-Maritimes d'une quarantaine d'années, spécialiste de logistique, Virgile Vanier est "un sympathisant de droite qui est venu voir LR cette semaine pour être candidat".

À Lyon, la manifestation a rassemblé ce dimanche entre 9.600 personnes selon la préfecture et 15.000 selon la CGT. Elle s'est terminée "dans le calme".

Selon la préfecture, quelques tensions sont apparues dans l'après-midi. Les forces de l'ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogène après avoir été visées par des projectiles et des tirs de mortier. Quatre personnes ont été interpellées pour "port d'armes par destination".

Sur BFMTV, Jean-François Copé a notamment commenté la décision de dissolution d'Emmanuel Macron. "Ce qu'il fait c'est impardonnable", a déclaré le maire de Meaux. "On est en train de revivre l'horreur absolue des années 30 quand nos grands-parents devaient choisir entre Hitler et Staline."

"Tous les ministres rêvaient d'avoir cette déclaration de Kylian Mbappé", indique le journaliste politique de RTL Thomas Despré. Et de poursuivre : "Tous les camps politiques tentent d'aller chercher ceux qui ont de l'influence sur les jeunes."

Ces prises de position ont-elles de l'impact ? "C'est difficile à mesurer", répond Thomas Despré. "Contre-productif, je ne pense pas."

Dans une tribune publiée ce dimanche sur le site de l'Équipe, plus de 160 sportifs et sportives appellent à voter contre l'extrême droite.

"Aujourd'hui, nous sommes menés au score, sur le point de perdre le match. Mais il nous reste quelques jours de prolongation pour réagir", écrivent-ils. "Votons contre l'extrême droite, qui vient de réaliser un score historique aux élections européennes."

Ses auteurs estiment que l'extrême droite "piétinent le respect", qu'ils érigent eux comme l'"une des pierres angulaires du sport".

"J'adore le foot, j'adore le voir jouer, mais quand il s'exprime, il ne pense pas forcément à tous les Français", estime Philippe Ballard, porte-parole du RN et député sortant de l'Oise.

Kylian Mbappé "n'est pas au niveau du Smic", poursuit-il. "Ce week-end, en circonscription, j'ai vu des gens qui n'arrivent pas à boucler leur fin de mois. Leur parler comme leur parle Kylian Mbappé, c'est un peu déconnecté de la réalité."

"De mon côté ou de celui de la FFF, il n'y a pas de conseils à donner", indique le sélectionneur de l'équipe de France. Les joueurs "viennent avec la liberté de dire leurs mots [...] À titre personnel, je ne peux que suivre ce qui me semble le plus important, il y a un devoir civique pour tous les Français".

Didier Deschamps ne veut pas "commenter ce que disent les joueurs". "Ils discutent entre eux. Certains sont à l'aise, d'autres moins. C'est une liberté aussi. Ce sont des citoyens. Ce qui nous attend demain, l'espace d'un match, le sport a cette faculté de réunir tout le monde."

Kylian Mbappé se dit "contre les extrêmes". "On a l'opportunité de choisir le futur de notre pays. C'est très important. Quand on voit le taux d'abstention, tout le monde n'en a peut-être pas conscience."

Le capitaine des Bleus a "envie d'être fier de porter ce maillot le 7, et pas de représenter un pays qui ne correspond pas à mes valeurs. On dit qu'il ne faut pas mélanger politique et foot, je suis d'accord quand ce sont des broutilles, mais pas dans cette situation".

Au lendemain de la prise de position de Marcus Thuram, Kylian Mbappé a déclaré "partager" les "mêmes valeurs" que lui. "Bien sûr que je suis avec lui. Pour moi, il n'est pas allé trop loin". Le capitaine des Bleus évoque "la liberté d'expression".

En conférence de presse, Kylian Mbappé pense que la France "est dans un moment crucial" de son histoire. Le capitaine des Bleus estime que "les extrêmes sont aux portes du pouvoir, et on a l'opportunité de changer cela". Appelant ainsi "tout le monde à aller voter".

L'historien et avocat Serge Klarsfeld, grand défenseur de la cause des déportés juifs de France, a annoncé qu'en cas de duel avec la gauche lors des législatives, il voterait pour le Rassemblement national, qui a "fait sa mue" et qui "soutient les Juifs". Interrogé samedi soir sur LCI pour savoir ce qu'il déciderait s'il devait choisir entre RN et France insoumise, il a assuré ne pas avoir "d'hésitation".

Un député LR des Vosges, candidat à sa propre succession pour les élections législatives, a déposé plainte après avoir reçu une lettre anonyme le menaçant de mort, a-t-il annoncé dimanche à l'AFP.

Hendrik Davi, député sortant de la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône, à Marseille, que LFI a décidé de ne pas réinvestir, a annoncé dimanche qu'il maintenait sa candidature pour les législatives, malgré l'investiture par le Nouveau Front populaire d'Allan Popelard.

L'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin a apporté dimanche son soutien au Nouveau Front populaire et critiqué Emmanuel Macron. "En convoquant maintenant les élections législatives, le président offre au Rassemblement national l'occasion de briguer le pouvoir en France. Ce n'est pas responsable", estime-t-il dans un entretien au Monde.

À deux semaines jour pour jour du premier tour, les mairies s'arrachent les cheveux pour organiser un vote qui arrive très très vite. À Bordeaux, la mairie doit trouver pas moins de 500 scrutateurs et chefs de bureau de vote.

Le reportage de RTL ⤵

RTL Matin

LÉGISLATIVES - À deux semaines du vote, les mairies en peine de scrutateurs

16/06/2024 à 10:06 — 01m22s

Le Rassemblement national, s'il accède au pouvoir, supprimera la réforme de l'assurance chômage que le gouvernement prévoit de faire entrer en vigueur à la fin de l'année, a indiqué dimanche Jordan Bardella sur France 3. "Il y a des millions de Français qui sont touchés par le chômage(...) J'en ai un peu assez qu'on demande systématiquement des efforts toujours aux mêmes", a-t-il déclaré.

Marie-Caroline Le Pen, soeur de Marine, a annoncé dimanche sur X être candidate du Rassemblement national aux législatives dans la quatrième circonscription de la Sarthe.

"Adrien Quatennens s'est retiré pour ne pas être une cause de désordre. C'est tout à son honneur. La politique est aussi faite de vertus républicaines. Le droit à la réhabilitation existe. Nous avons un nouveau candidat unique du Nouveau Front populaire. Amy Bah doit retirer sa candidature", a déclaré Jean-Luc Mélenchon ce dimanche sur France 3.

"Si vous pensez que je ne dois pas être Premier ministre, je ne le serai pas", a déclaré dimanche sur France 3 le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, précisant que "c'est aux partis politiques qui constituent la coalition" de gauche de "prendre la bonne décision". "Les gens ont répété pendant des jours et des jours que j'étais clivant. On m'a accusé de tout et n'importe quoi, d'antisémitisme, de ceci, de cela (...). Je ne serai jamais le problème, je serai toujours du côté de la solution", a-t-il affirmé.

"Si la question m'était posée, mais ce n'est pas la configuration de ma circonscription normalement, je voterais blanc" en cas de duel entre le Rassemblement national et le Front populaire, annonce la ministre Olivia Grégoire. "Si c'est un socialiste modéré, je prendrais le bulletin du socialiste modéré".

"J'ai un deuxième adversaire, qui est porté par l'outrance de Mélenchon, qui est ce bloc de gauche et d'extrême gauche, qui en plus va jusqu'à oser s'appeler Front Populaire.", continue la ministre Olivia Grégoire.

Un adversaire qu'elle a vu "bordéliser (...), conchier les règles d'usage parlementaire" et "cracher au visage du gouvernement".

"Je me suis engagée en 2002 contre le Rassemblement national", raconte Olivia Grégoire dans Le Grand Jury. La ministre se dit "contre le Rassemblement national et la droite indigne qui s'y est alliée".

"On ne peut pas être pour la Constitution les jours pairs, et la critiquer les jours impairs", affirme la ministre Olivia Grégoire, invitée du Grand Jury RTL. "Nous étions bloqués".

"La situation de l'Assemblée, la violence du Parlement, l'incapacité d'avancer, est aussi un risque majeur pour le pays", ajoute la ministre, répondant à l'ancien président Nicolas Sarkozy qui a qualifié la dissolution de l'Assemblée nationale de "risque majeur pour le pays" dans les pages du JDD ce dimanche matin.

"Cela fait vingt-cinq ans que c'est votre fond de commerce", attaque Olivia Grégoire sur l'immigration et le Rassemblement national.

"Je me suis posée la question (...) en écoutant vos représentants à l'Assemblée : est-ce que vous auriez vraiment intérêt à régler ce problème d'immigration vu que c'est votre fond de commerce ?", s'interroge la ministre, qui débat avec Louis Aliot dans le cadre du Grand Jury de RTL.

"Moi je ne sais pas trop quel est le programme économique porté par le Rassemblement national", tacle la ministre déléguée Olivia Grégoire, qui vient de rejoindre Louis Aliot sur le plateau du Grand Jury RTL.

"Quand on baisse la TVA, rien ne garantit que ce sont les consommateurs qui en bénéficient", détaille-t-elle face à la baisse de la TVA sur l'essence voulue par le Rassemblement national.

Le maire de Perpignan Louis Aliot ne "s'étonne pas" du fait que seuls 70 députés LR ont accepté de suivre Éric Ciotti dans l'alliance des droites avec le RN.

"Chez moi, qui est un département très à droite, je vois très bien les LR. Aucun cadre intermédiaire n'a bougé, mais la base elle, a bougé. Elle a bougé électoralement en nous soutenant", analyse-t-il. "Ils n'ont plus de militants, il n'y a plus d'adhérents : c'est l'armée mexicaine, il n'y a que des officiers".

"Ils sont comme les lapins pris dans les feux de la voiture : estomaqués de la situation réelle".

"L'élection européenne a scellé le sort du gouvernement et de Monsieur Macron", affirme le maire RN de Perpignan, invité du Grand Jury RTL. "Il y aura une cohabitation au matin du 8 juillet, c'est évident" selon Louis Aliot.

Louis Aliot, premier vice-président du Rassemblement national et maire de Perpignan, est l'invité du Grand Jury RTL - Le Figaro - M6.

"On fait partie du spectre politique français, et nos adversaires font l'erreur de nous renvoyer systématiquement à une extrême droite fantasmée qui dans les faits n'existe plus", commence-t-il.

Sur le réseau social X, le député insoumis Ugo Bernalicis a annoncé soutenir la candidature d'Aurélien Le Coq. "Je sais d'avance qu'il sera un excellent député et lui souhaite une bonne campagne". Le co-animateur des Jeunes Insoumis.es Aurélien Le Coq a été investi par la France insoumise dans la première circonscription du Nord en remplacement du député sortant Adrien Quatennens, qui a annoncé son retrait de la campagne.

La militante féministe Amy Bah a annoncé sur le réseau social X avoir déposé sa candidature aux élections législatives à la préfecture ce matin. Candidate dissidente sur la circonscription d'Adrien Quatennens, elle dit suivre le programme du nouveau Front Populaire.

Elle n'a pas retiré sa candidature suite à l'investiture d'Aurélien Le Coq et de Lahouaria Addouche par la France insoumise pour remplacer le député sortant.

En campagne ce samedi 15 juin dans un marché du Val-de-Marne, Éric Dupond-Moretti a réagi à l'annonce de la candidature de François Hollande en Corrèze.

"C'est pathétique (...). Quand je vois ce qu'est devenu le Parti socialiste", grince-t-il.

"Je lui suggère, à Monsieur Hollande, de prendre comme suppléant Poutou. Cela va faire un très très bel attelage", a-t-il ajouté. Philippe Poutou est déjà candidat du nouveau Front Populaire dans l'Aude.

RTL Matin

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES - "C'est pathétique", réagit Éric Dupond-Moretti à la candidature de François Hollande

16/06/2024 à 10:19 — 01m31s

La ministre Rachida Dati est arrivée à Eaubonne pour soutenir la candidate de la quatrième circonscription du Val d’Oise, la députée sortante Naïma Moutchou.

Bernard Combes, le maire de Tulle, était l'invité de RTL Matin. Pour lui, la candidature de l'ancien président François Hollande aux législatives fait sens car "on peut aussi aller du plus haut et redescendre à un niveau d'activité politique qui réponde aux besoins de ce pays".

"Si François Hollande revient, ce que je souhaite ardemment, dans le débat parlementaire demain, ce sera pour la France une chance".

Les invités de RTL

FRANÇOIS HOLLANDE - Bernard Combes, maire de Tulle, est l'invité de Stéphane Carpentier

16/06/2024 à 09:58 — 07m01s

Bernard Combes, le maire de Tulle, était l'invité de RTL Matin. Initialement investi par le Parti socialiste, il s'est effacé au profit de son ami François Hollande.

"L'urgence démocratique le requiert absolument, la situation de ce pays est plus grave que jamais", explique-t-il. "Sa volonté d'union a été permanente dans toute sa vie politique".

"Il peut apporter sa pierre à l'édifice avec sa position de social-démocrate confirmé", affirme le maire de Tulle.

Les invités de RTL

FRANÇOIS HOLLANDE - Bernard Combes, maire de Tulle, est l'invité de Stéphane Carpentier

16/06/2024 à 09:58 — 07m01s

"Le comité électoral de la France insoumise a décidé d'investir Aurélien Le Coq, co-animateur national des Jeunes insoumis.es, et Lahouaria Addouche, travailleuse sociale, dans la première circonscription du Nord", a déclaré le mouvement dans un communiqué de presse.

Le parti demande "le retrait de toute candidature dissidente", en référence à celle de la militante féministe de NousToutes Lille Amy Bah, et "le soutien de l'ensemble des formations politiques" du nouveau Front Populaire.

Le mouvement France insoumise a réagi à la décision du député sortant Adrien Quatennens de ne pas se présenter à sa réélection dans la première circonscription du Nord.

"Nous saluons cette décision de responsabilité, prise en accord avec la direction de la France insoumise", écrit le mouvement. "Il a choisi de ne pas faire de sa personne un obstacle à la dynamique du nouveau Front Populaire".

En conférence de presse, le député sortant du Nord a déclaré qu'il ne se présenterait pas à sa réélection. "Je renonce à ma candidature", a-t-il déclaré.

"Je n'entends pas plus longtemps que ma candidature soit utilisée contre la France insoumise et le nouveau Front populaire pour leur nuire dans un moment où toute l'énergie doit être mobilisée pour battre l'extrême droite", a-t-il ajouté.

"Je sais que cette décision va décevoir beaucoup de monde, mais il me semble qu'elle va en soulager encore davantage. Par conséquent, je renonce à ma candidature aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet"

Adrien Quatennens a tenu une conférence de presse ce matin à Lille (Nord). Le député sortant du Nord a attaqué Emmanuel Macron dans son discours.

"Seul, reclus dans son palais, Emmanuel Macron a décidé d’évacuer son échec aux européennes en procédant à la dissolution de l’Assemblée nationale au pire des moments qu’il soit", critique-t-il.

"“Le président a été élu pour faire barrage à l’extrême droite (...). Résultat, il en est le meilleur marchepied. Sa politique anti-sociale et son entêtement constituent le tapis rouge sur lequel s’essuient les bottes tout en avançant vers le pouvoir”

Dans les pages du JDD, Éric Ciotti accuse ses "principaux opposants internes" d'avoir des "accords cachés" avec la majorité présidentielle, qui leur évite d'avoir des "adversaires" macronistes en circonscription.

"Je perçois partout en France des alliances souterraines entre certains chapeaux à plumes", a-t-il dit.

Marine Le Pen, députée sortante du Pas-de-Calais, s'est entretenue avec la rédaction du Figaro. Pour elle, "il est évident que l'abomination pour le pays est la Nupes II", en référence à la gauche rassemblée au sein du nouveau Front Populaire.

"C'est l'islamo-gauchisme qui prône de manière presque assumée la disparition de l'ensemble de nos libertés", attaque-t-elle.

Le député sortant de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière a été écarté des investitures par son parti, La France insoumise, ce week-end. Il ne compte pas pour autant se retirer et souhaite faire campagne autour du programme du nouveau Front Populaire lui aussi.

Dans la nuit de samedi à dimanche, il a partagé sur le réseau social X une pétition de citoyens des villes de Montreuil et Bagnolet, de syndicalistes et de militants qui apportent leur soutien à sa candidature.

Sur le même réseau social, il a précisé qu'il serait présent au rassemblement des membres du nouveau Front Populaire à Montreuil lundi soir.

L'ancien président Nicolas Sarkozy s'est exprimé ce matin dans les pages du JDD. "Cette dissolution constitue un risque majeur pour le pays comme pour le président", analyse-t-il.

Il a également critiqué les actions du président des Républicains Eric Ciotti, qui a tenté d'imposer au parti sa décision de faire alliance avec le RN en vue des élections. "Il aurait dû soumettre aux instances dirigeantes de son parti sa conviction de la nécessité d'une alliance avec le RN et proposer aux adhérents de se prononcer par vote électronique dans un court délai".

Il juge toutefois cette alliance "inopportune quand la droite républicaine est si faible, car il s'agit alors d'une absorption".

Le Premier ministre Gabriel Attal, invité dans le journal de 20 heures de France 2 samedi soir, a présenté les grands axes du programme de la majorité présidentielle pour les législatives. Son mot d'ordre ? "Gagner plus et dépenser moins".

Pour en savoir plus sur les premières mesures dévoilées sur le pouvoir d'achat des Français ↓

Le journal RTL

Les infos de 6h - Législatives 2024 : que contient le programme de la majorité présidentielle ?

Bonjour et bienvenue sur ce live dédié aux élections législatives anticipées de 2024. Les candidats des 577 circonscriptions ont jusqu'à 18 heures ce dimanche 16 juin pour déposer leur candidature.

Samedi soir, le Premier ministre Gabriel Attal a dévoilé les grandes lignes du programme de la majorité présidentielle. François Hollande a annoncé sa candidature en Corrèze. Les règlements de compte internes au sein de La France insoumise continuent.