Après le rejet au Sénat d'une proposition de loi visant à interdire la culture du maïs génétiquement modifié, la question des OGM refait surface. Mais le ministre de l'Agriculture assure que les agriculteurs ne sèmeront pas de maïs OGM dans les jours qui viennent. "Le maïs n'est pas encore semé, c'est après l'hiver", souligne Stéphane Le Foll.
"Il y a des maïs autorisés en terme d'OGM (…) parmi ceux autorisés sur le marché il y a le fameux Monsanto 810, il est cultivé en Espagne", rappelle-t-il. Mais en France, "un arrêté va être pris qui dira qu'on n'autorise pas la semence Mon 810", affirme le ministre.
Une première étape avant d'aller vers une loi plus globale, et surtout des renégociations avec l'Union européenne, selon le ministre.
On débattra des OGM objectivement en étudiant le coût et les bénéfices
Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture
Même si la culture d'OGM est interdite en France, le pays en importe tous les ans. Pour Stéphane Le Foll, "la réponse est simple : des accords avec l'Organisation mondiale du commerce (OMC) font qu'on ne peut pas interdire l'importation de semences ou de produits à base d'OGM".
Cependant, le ministre de l'Agriculture explique vouloir que la "réglementation permette à des États d'accepter ou de refuser la mise en culture d'OGM et que ces choix soient fait sur des critères objectifs".
"A ceux qui pensent que les OGM de première génération sont producteurs de pesticides ou résistants à des herbicides, je leur donne rendez-vous pour un débat le 29 avril prochain", annonce Stéphane Le Foll. "Et pour une fois, on débattra objectivement des coûts et du bénéfice. On verra selon ces critères que ces OGM".
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