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Toulouse : une enquête interne ouverte après un bizutage à l'école d'infirmiers

Les nouveaux étudiants de l'école d'infirmiers de Toulouse ont subi un bizutage traumatisant pour certains. La direction de l'hôpital a ouvert une enquête interne sous la pression de la CGT.

Un bizutage d'étudiants de première année (illustration)
Crédit : Jorge Guerrero / AFP
Thibaut Deleaz
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La rentrée n'a pas été paisible pour les étudiants infirmiers de première année du PREFMS de Toulouse. La CGT du CHU de Toulouse, alertée par des élèves, dénonce le bizutage dont ils ont été victimes mercredi 5 septembre, rapporte France 3 Occitanie.

Dans un communiqué, le syndicat explique que les "bizuteurs" ont débarqué pendant un cours des élèves de première année. Ils ont été attachés par deux avec du scotch, "certains les mains entre les jambes d'autres". Aspergés de différentes substances (ketchup, œufs, farine, bétadine...), les étudiants "ont été sommés de chanter une chanson contenant des propos dégradants : 'La fellation, c'est tellement bon'". 

"Plusieurs étudiants ont essayé de quitter le groupe lorsque le bizutage a commencé, ils en ont été empêchés", ajoute la CGT, indiquant que le bizutage qui a duré plus d'une heure a été mal vécu par plusieurs étudiantes. "Certaines tremblaient, d’autres ont clairement déclaré avoir été humiliées publiquement."

Des "actes humiliants et dégradants"

Le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a engagé une procédure de péril grave et imminent jeudi 6 septembre. "Ces actes sont humiliants et dégradants et on craint des brimades par la suite pour ceux qui les ont dénoncés ou ceux qui ont tenté de s'y soustraire", a indiqué à France 3 Pauline Salingue, secrétaire du CHSCT. Elle ne demande pas de mesures contre les bizuteurs, mais appelle à faire cesser "ces pratiques d'un autre temps".

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Du côté des étudiants, aucun n'a souhaité s'exprimer sur le sujet, explique France Bleu Occitanie. La direction de l'hôpital assure avoir ouvert une enquête. Le bizutage est interdit par la loi et puni de 6 mois de prison et de 7.500 euros d'amende.

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