Maserati. Voilà un nom qui sonne doux à notre oreille. Qui sent bon la dolce vita, les belles mécaniques. Un rêve à litalienne qui commence dans un modeste garage à Bologne.
À la base c'est une histoire de familles. Celle de frères passionnés d'automobile. Alfieri, Ettore et Ernesto Maserati ouvrent il y a pile un siècle, leur premier atelier à Bologne, le 1er décembre 1914.
D'ailleurs, le célèbre trident qui trône sur le devant des voitures, vient de la statue de Neptune d'une fontaine de la ville. Un signe de force et de vigueur devenu l'emblème de la marque, tout comme le rouge et le bleu, les couleurs de la ville.
Depuis 100 ans, Maserati occupe une place à part dans l'histoire de l'automobile italienne. Fort de son expertise, Maserati a su marquer son époque et signer de nombreux exploits tels que le record du monde de vitesse en 1929, la victoire au championnat du monde de F1 remportée par Fangio sur sa 250F en 1957.
En 1968, c'est Citroën, qui prend la majorité des actions du constructeur. Et lance un OVNI baptisé SM, avec moteur Maserati. Plus tard, c'est le divorce. En 1993, elle passe sous le giron du groupe Fiat. Et vient compléter le garage prestigieux du constructeur aux côtés de Ferrari.
Cette marque connait aujourd'hui de nouveau le succès. De la Chine aux États-Unis, c'est un carton. Avec une progression de +400% en France. Certes le volume de vente est modeste vu le prix dantesque des voitures : 80.000, 100.000 euros... Mais la marque veut encore plus grandir et devenir en quelque sorte la vache à lait du groupe, comme Porsche avec Volkswagen.
Et la stratégie est déjà payante. Maserati a été plus rentable que Ferrari lors du troisième trimestre avec des bénéfices de l'ordre de 90 millions d'euros. De quoi faire regretter un peu plus nos constructeurs nationaux d'êtres complètement absents du très haut de gamme.
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