On refait le monde, avec :
- Denis Tillinac, écrivain,
- Christine Ockrent, journaliste sur
France Culture et i-Télé,
- Olivier Mazerolle, directeur de la
rédaction du quotidien La Provence,
- Philippe Besson, écrivain.
L'UMP n'a pas été retenue au premier tour de la législative partielle de la 4ème circonscription du Doubs. La candidate du Front national, Sophie Montel, affrontera le candidat socialiste Frédéric Barbier au prochain tour, le dimanche 8 février prochain.
Nicolas Sarkozy, le président de
l'UMP, est donc confronté à un choix compliqué :
appeler à voter PS pour former le "front républicain" ou
opter pour le "ni-ni". Cette stratégie consiste à ne pas
s'allier avec le Front national, tout en évitant soigneusement de
donner sa voix au Parti socialiste.
Quelle pourrait être l'option prise
par Nicolas Sarkozy ?
Selon Christine Ockrent, que Marine Le
Pen dénonce un "UMPS", ou que Nicolas Sarkozy se fasse accusé d'être
le "fossoyeur de l'union nationale", le président de l'UMP se trouve
actuellement dans une mauvaise posture.
La journaliste pense
néanmoins que l'ancien président pourrait trancher pour le côté "fossoyeur de
l'union nationale".
Le côté fossoyeur du pacte républicain devrait l'emporter sur le côté UMPS.
Christine Ockrent, journaliste sur France Culture et i-Télé
Olivier Mazerolle rappelle, quant à lui, que le Front national a évolué depuis l'élection présidentielle de 2002. Il estime qu'une alliance entre le PS et l'UMP n'est pas forcément la solution appropriée pour lui barrer la route aujourd'hui.
Cette alliance contre-nature entre le PS et l'UMP fait monter le Front national régulièrement depuis 2002. Actuellement, le barrage contre ce parti est en train de sauter.
Olivier Mazerolle, directeur de la rédaction du quotidien La Provence
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