C'est un incendie pour le moins incongru... Et dramatique. La Tokyo Medical University a été dans l'obligation de publier, fin octobre, un rapport à la suite d'un incident survenu dans l'un de ses blocs opératoires au mois d'avril dernier. En pleine opération, le pet d'une patiente, anesthésiée, a provoqué un départ de flammes. "Le contact entre des flatulences et un laser" est à l'origine du phénomène, détaille Slate, qui rapporte l'information du quotidien japonais Asahi Shimbun.
Les flatulences de la patiente d'une trentaine d'années ont provoqué un phénomène chimique redoutable. Une partie importante du corps de la patiente a été brûlée, incluant "ses jambes et sa taille". C'est au moment de diriger un laser à proximité de son col de l'utérus que celle-ci, endormie, a été prise de flatulences, et que les flammes sont parties.
"Lorsque les gaz intestinaux de la patiente se sont introduits dans la chambre d'opération, le contact avec l'irradiation du laser a mis le feu, même les draps chirurgicaux ont pris feu", détaille le rapport. L'expertise des personnes chargées d'expliquer l'accident a conclu qu'aucune substance inflammable ne pouvait expliquer autrement l'incident.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.