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La disparition du petit Antoine

REPLAY - Le 11 septembre 2008, ce garçon de 6 ans disparaît de chez lui, alors que sa mère et son compagnon étaient au restaurant. On a jamais retrouvé la trace d'Antoine.

Alexandrine Brugerolle de Fraissinette et son compagnon après leur audition, le 14 septembre 2008 à Issoire

Crédit : AFP, Archives / Thierry Zoccolan

La disparition du petit Antoine

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Jacques Pradel

Crédit : Elodie Grégoire

L'édito de Jacques Pradel

A la Une de l’heure du crime aujourd’hui, une des plus mystérieuses disparition d’enfant de ces dernières années, à Issoire, dans le Puy-de-Dôme. Le 11 septembre 2008, une jeune femme de 23 ans, Alexandrine, appelle la gendarmerie d’Issoire, pour signaler la dispariton de son fils, Antoine, âgé de 6 ans. Ce soir-là, elle était partie dîner vers 20h, avec son compagnon, dans un restaurant chinois. Antoine était resté seul à la maison devant la télévision. Le couple regagne son domicile, rue des Fours, à 21h15. Constatant l’absence d’Antoine, ils pensent immédiatement à une fugue, car il manque quelques vêtements et un gros sac de sport appartenant à son beau-père… Des recherches importantes sont aussitôt mis en œuvre: des appels à témoin, des spéléologues explorent le réseau de souterrains de la ville. Des plongeurs sondent les gravières dans les environs d’Issoire, hélicoptère, groupe cynophile, perquisitions. Au bout d’un an d’enquête, malgré 3.200 personnes interrogées, 2.710 procès verbaux, 642 auditions… Aucun résultat ! 
7 ans plus tard, le mystère est toujours complet. Nous revenons sur l’ensemble du dossier avec mes invités dans un instant.

Alexandrine : une coupable idéale ?

Alexandrine Brugerolles de Fraissinette est la mère du petit Antoine. A l'époque de la disparition de son fils, elle a 23 ans, a un nouveau petit copain, se drogue. Elle sera longuement entendue par la police, et même après la fin de sa garde-à-vue restera toujours la principale suspecte. Depuis le début, Alexandrine se dit choquée des accusations portées contre elle, et elle a à plusieurs reprise dénoncé une enquête à charge. Pourtant,de nombreux éléments nourrissent les soupçons à l'encontre de cette jeune marginale : le milieu de petits malfrats de Clermont-Ferrand dans lequel elle évolue, son premier passage en prison en 2005 pour trafic de stupéfiants, le fait que personne n'ai vu le petit garçon une semaine avant sa disparition officielle...
Alors, la mère serait-elle, à tort, la coupable idéale ? En 2012, Alexandrine Brugerolles de Fraissinette fait encore une fois parler d'elle : alors que l'enquête sur Antoine est au point mort, elle est interpellée avec son compagnon dans une affaire de meurtre à Marseille. Ils seront extraits de leur cellule en 2013 pour répondre au question des gendarmes de la cellule "Dispartion 63" lorsque l'enquête sur Antoine est relancée...

Nos invités

Jean-Marc Ducos, journaliste au Parisien
Anne-Laure Lebert, avocate d’Alexandrine Brugerolle de Fraissinette 
Guillaume Frixon, correspondant RTL à Clermont-Ferrand

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