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Calvaire du petit Yanis : à la barre, les explications des suspects ne passent pas

Les accusés s'expliquent ce lundi à Douai, dans le procès des violences subies par le petit Yanis, âgé de 2 ans à l'époque des faits.

La cour d'assises de Douai (illustration)
Crédit : AFP
Calvaire du petit Yanis : à la barre, les explications des suspects ne passent pas
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Franck Antson - édité par William Vuillez
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Les tortionnaires du petit Yanis vont devoir s'expliquer devant la cour d'assises de Douai. Le petit garçon avait deux ans en décembre 2010, quand sa mère l'a déposé chez des amis pour quinze jours. Le petit garçon a alors vécu deux semaines de torture où il a frôlé la mort et garde aujourd'hui encore de lourdes séquelles de ces violences. Violences sur lesquelles les accusés sont entendus ce lundi 16 janvier 2023. Mais leurs explications ont du mal à passer.  

La présidente n'y est pas allée par quatre chemins pour interroger, bousculer même ces accusés. "Il y a un laps de temps où le gamin, il s'en prend plein la figure. Il souffre, il est humilié. Et pourquoi ça recommence ?", a-t-elle demandé. Après un silence gêné dans le box, Sébastien, le plus lourdement impliqué, qui a eu une liaison avec la mère de Yanis, ne s'est pas trop étendu : "Il était turbulent, je ne sais pas expliquer". Et puis ce trentenaire, père de famille, a évoqué sa consommation d'alcool : "J'étais pas bien. Je me suis acharné dessus", dit-il. 

La magistrate a alors brandi les photos du petit garçon de deux ans, martyrisé, les bosses au visage, les fractures sur les jambes... "On lui sautait dessus", a dit un accusé. Et les rougeurs sur le sexe ? "Ça, ce n'est pas moi", a répondu l'un de ses bourreaux. 

Coraline, la marraine de substitution, a fondu en larmes : "Je suis un monstre d'avoir laissé faire ça a un enfant. Il devait être mal". Enfin, c'est par peur de son mari qu'elle n'aurait pas réagi, comme Kevin, l'un des autres accusés, qui a évoqué des menaces. "Pourtant, il revenait", a lâché Sébastien. Les soirées se sont répétées à Auberchicourt, les claques, les coups, les humiliations ont repris pour Yanis. "Il s'en est fallu de peu qu'il ne soit plus de ce monde", a rappelé la présidente.

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