Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé ce jeudi l’interdiction d'usage des grenades offensives, comme celle à l’origine du décès de Rémi Fraisse lors d'une manifestation contre la construction du barrage de Sivens.
Bernard Cavallier, général de division de la gendarmerie, adhère à la décision du ministre de l'Intérieur. Selon lui, les forces de l'ordre pourront continuer à agir efficacement avec les autres matériels mis à disposition, notamment les grenades lacrymogènes classiques ou encore les grenades de désencercelement.
Le choix du ministre de l'Intérieur s'est traduit par le maintien de tous les autres matériels, qui permettront aux gendarmes de faire face à des individus dangereux.
Bertrand Cavallier, général de division et ancien commandant du CNEFG
Par ailleurs, l'ancien commandant du Centre National d’Entraînement des Forces de la gendarmerie considère que le décès du jeune militant écologiste est un "malheureux concours de circonstances". Les grenades offensives seraient en effet uniquement destinées à produire des effets assourdissants.
Ces grenades qui sont utilisées depuis plus de deux générations sont censées avoir un effet de souffle assourdissant, même si elles contiennent de l'explosif.
Bertrand Cavallier, général de division et ancien commandant du CNEFG
CNEFG
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