Six mois après l'assaut de Saint-Denis, la famille d'Hasna Aït Boulahcen veut avoir des réponses. Cette dernière a annoncé qu'elle allait déposer plainte pour meurtre et non-assistance à personne en danger. Une plainte qui éclairera peut-être la trajectoire de cette jeune femme, qui s'écrit toujours en pointillés malgré l'enquête sur les attentats du 13 novembre.
Certains proches parlent même d'un véritable mystère. L'un de ses plus proches amies, avec elle la veille du 13 novembre, se confie au micro de RTL : "On était tranquille, on était bien. Elle avait enlevé son niqab, en jogging, casquette. Elle était normale". Le lendemain, jour des attaques, les deux copines s'échangent des textos. Hasna Aït Boulahcen répond alors qu'elle "va bien".
Mais le tout dernier SMS, envoyé à une autre amie trois heures avant l'assaut du Raid, est lui beaucoup plus explicite. "Elle m'a sollicitée en m'expliquant que son cousin était recherché, que c'était dingue ce qu'il se passait et qu'elle avait besoin de parler. Elle était déjà dans l'appartement de Saint-Denis. Je me suis demandée comment elle avait pu se retrouver dans cet appartement avec cet homme ", explique-t-elle. Cet homme ? Abdelhamid Abaaoud dont ses amies n'entendaient jamais parler.
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