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Affaire Merah : deux nouvelles gardes à vue, dont "l'émir blanc d'Artigat"

Deux personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les complicités dont aurait pu bénéficier Mohamed Merah en 2012.

"L'émir blanc" Olivier Corel avait déjà été placé en garde à vue en 2014 dans le cadre de l'affaire Merah.
"L'émir blanc" Olivier Corel avait déjà été placé en garde à vue en 2014 dans le cadre de l'affaire Merah.
Crédit : AFP / REMY GABALDA
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Les enquêteurs ont placé deux nouvelles personnes en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Merah. Olivier Corel, présenté comme le chef de file de la filière jihadiste d'Artigat, une commune de l'Ariège, fait partie des deux personnes interpellées a indiqué une source judiciaire confirmant une information de la Dépêche du Midi. Il a été placé en garde à vue dans l'après-midi lundi 3 novembre. 

Surnommé le "cheikh Blanc", ou "l'émir blanc", ce sexagénaire avait été cité dans une affaire de filière toulousaine d'acheminement de jihadistes en Irak, qui avait donné lieu à des condamnations en 2009. Olivier Corel avait bénéficié d'un non lieu dans ce dossier.

Abdelghani Merah, l'aîné de la fratrie Merah en rupture familiale, avait accusé Olivier Corel d'avoir été "au courant de tous les faits et gestes de Mohamed" mais aussi de ses "intentions". Selon lui, c'est d'ailleurs Olivier Corel qui avait marié Mohamed Merah selon le rite salafiste. Dans un reportage diffusé par M6 en 2012, Olivier Corel avait qualifié les actes de Mohamed Merah de "bêtises". On ignorait dans l'immédiat l'identité de la seconde personne gardée à vue.

Des dizaines de personnes entendues dans le cadre de l'enquête

Depuis les tueries de Toulouse et Montauban, au cours desquelles le "tueur au scooter" a assassiné trois militaires ainsi que trois enfants et un enseignant juifs entre le 11 et le 19 mars 2012, les policiers placés sous l'autorité des juges antiterroristes parisiens ont entendu des dizaines de personnes en garde à vue pour tenter de savoir comment Merah s'était procuré ses armes et de quel soutien matériel ou financier il avait pu bénéficier.

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La plupart ont été rapidement relâchées. Mais trois hommes ont été mis en examen: Abdelkader Merah (frère de Mohamed), Mohamed Mounir Meskine (un ami de quartier des Merah) et Fetha Malki. Ce dernier est soupçonné d'avoir fourni une partie de son armement à Merah.

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