Séisme au Népal : "C'est un miracle, ça ne peut qu'être divin", clame une adolescente française

Le bilan du séisme le plus meurtrier depuis 80 ans ne cesse de s'alourdir alors que le dernier bilan fait état de 3.200 morts et plus de 6.500 blessés. Parmi les survivants, un groupe de 14 adolescents français, présents au Népal pour un séjour touristiques avec leur aumônerie. "Depuis le moment où l'avion a décollé on a été ultra rassuré, on savait que tout était terminé", raconte Guillaume. 

L'arrivée à Hong Kong, où ils étudient dans un lycée français, marque donc la fin d'une véritable angoisse pour ces jeunes. Mais les images des bâtiments écroulés ou du chaos sont encore bien présentes. Difficile à oublier. "À Katmandou, on a eu vraiment peur, on était dans une petite école en train d'aider des enfants. On a vu le mur s'écrouler et on a sauté sous les tables", se remémore le jeune homme. 

On n'avait aucune chance de survivre à un truc comme cela... C'est divin

Inès, adolescente présent au Népal

Même constat pour Inès, très marquée par cette catastrophe naturelle. "Je dormais à côté d'un ami, il s'est réveillé, il a sursauté et m'a pris dans ses bras en disant : 'J'ai peur, j'ai l'impression que le bâtiment va tomber sur moi'". 

L'adolescente compare ce tremblement de terre à un violent vent. "J'étais tout en haut quand il y a eu la grosse secousse, c'était comme si on se faisait emporter par le vent. Quelques secondes de plus, le bâtiment serait tombé et nous ne serions plus vivants là (...) C'est un miracle, ça ne peut qu'être divin. On n'avait aucune chance de survivre à un truc comme cela... C'est divin", a-t-elle déclaré, encore sous le choc.