Fusillades à Copenhague : "Il faut continuer à vivre, comme l'ont fait les Français", dit un Copenhaguois

L'émotion est encore vive à Copenhague, au lendemain des fusillades qui ont fait deux morts et cinq blessés dans la capitale du Danemark. Abattu par la police, le responsable de la mort de deux personnes, Omar el Hussein, était un petit délinquant de 22 ans qui sortait de prison.

Il va falloir que l'on se serre les coudes

Émeline

Dans la rue, ils sont nombreux à venir déposer des fleurs sur le trottoir devant le centre culturel, là où le tireur a frappé en premier. "Je suis très triste et vraiment choquée par ce qui s'est passé (...) Jusque-là, c'était le genre de choses qui ne se produisait pas dans notre pays. Maintenant, il va falloir que l'on se serre les coudes", témoigne Émeline.

On assiste aux mêmes scènes devant la synagogue, là où un agent de sécurité a été abattu. "C'est terrible (...) Mais il faut continuer à vivre, comme l'ont fait les Français après Charlie Hebdo". À l'image de ce qui est arrivé en France il y a quelques semaines, un grand rassemblement sera organisé en plein cœur de Copenhague.